Les Panthers très heureux de refaire le plein – TVA Sports

Pendant que la finale de l’Association de l’Ouest s’éternise, les représentants de l’Est peuvent se reposer et reprendre les énergies nécessaires qui pourraient leur permettre de remporter la première coupe Stanley de l’histoire de leur concession. 

S’ils ont failli plier bagage au premier tour contre les Bruins de Boston, lesquels détenaient une priorité de 3 à 1, les Panthers de la Floride ont eu la vie beaucoup plus facile par la suite. En liquidant les Maple Leafs de Toronto et les Hurricanes de la Caroline en cinq et quatre matchs respectivement, ils ont aidé leur cause, particulièrement celle de plusieurs joueurs. Avant de connaître l’identité des prochains rivaux, il est temps de soigner les blessures subies ici et là durant les dernières semaines. 

«Tout le monde connaît la situation et nous allons nous préparer. Peu importe le moment, ce sera le match 1 de la finale de la Coupe Stanley. Il y aura de la nervosité et de la fébrilité. Nous avons droit à une pause, mais notre niveau d’énergie sera élevé. Nous risquons d’être un peu rouillés sur quelques aspects, sauf que nous serons prêts à jouer», a promis le défenseur Marc Staal, au site floridahockeynow.com.

Que l’adversaire soit les Golden Knights de Vegas ou les Stars de Dallas, les Panthers devront voyager pour amorcer la série le week-end prochain. La présente semaine servira surtout de mise au point et de préparation, un entraînement étant d’ailleurs à l’horaire de l’instructeur-chef, Paul Maurice, lundi. 

«Dès le début, quand le calendrier projeté a été divulgué, nous avons prévu deux vols. Cette longue inactivité constitue un défi et il faut rester en forme. Toutefois, j’accepte le répit», a indiqué le pilote. 

Couteau à double tranchant

Parmi ceux susceptibles de ressentir davantage les effets de la pause, il y a le gardien Sergei Bobrovsky. Même si sa dernière rencontre remonte déjà à mercredi et que le retour en action nécessitera encore quelques jours, il ne s’en fait pas. Le vétéran a suffisamment d’expérience pour avoir une bonne idée de la suite. 

«C’est ainsi et je n’ai pas le choix. Néanmoins, je prônerai une approche identique et ce sera un jour à la fois. Je n’ai pas à jouer au hockey maintenant. C’est juste du repos en essayant de maintenir un niveau d’énergie suffisant, a-t-il expliqué. Nous devons consacrer cette période tranquille à nous revigorer pour le gros hockey qui s’en vient.» 

Les Panthers ne pourront faire pire qu’à leur seule autre participation à la finale: en 1996, ils avaient été balayés en quatre matchs par l’Avalanche du Colorado, après avoir eu besoin de sept rencontres pour remporter leur série de troisième tour face aux Penguins de Pittsburgh.   

En entrevue à l’émission «JiC» lundi, l’ancien entraîneur Michel Therrien a donné son point de vue sur le sujet (à voir dans la vidéo ci-dessus).