Les Sharks expliquent la transaction Erik Karlsson – TVA Sports

Quelques jours après l’échange à trois formations ayant envoyé le défenseur-vedette Erik Karlsson aux Penguins de Pittsburgh, plusieurs observateurs se questionnent sur la compensation offerte à son ancienne organisation, les Sharks de San Jose, mais ceux-ci semblent très à l’aise avec le pacte annoncé dimanche. 

Dans une transaction impliquant également le Canadien de Montréal, le club californien a reçu deux attaquants en perte de vitesse, soit Mike Hoffman et Mikael Granlund, ainsi que le défenseur Jan Rutta et un choix conditionnel de premier tour au prochain repêchage. Certains doutent que ces éléments combleront les besoins des Sharks, qui ont terminé la dernière campagne au 14e rang de l’Association de l’Ouest de la Ligue nationale de hockey. 

Or, leur directeur général Mike Grier semble convaincu d’avoir conclu une bonne affaire. À ses yeux, les avantages découlant de la décision de se départir du Suédois vont au-delà des performances sur la patinoire. 

«C’était important pour nous de miser sur de la flexibilité au plan financier et de la masse salariale», a-t-il affirmé en point de presse, lundi, relativement à la possibilité d’obtenir encore plus en retour. 

«Il faut compter sur la marge de manœuvre nécessaire pour acquérir des joueurs, que ce soit par le biais d’échanges ou du marché de l’autonomie, quand ces opportunités de mettre la main sur un bon hockeyeur se présentent à vous, a-t-il estimé. Je crois que nous serons éventuellement en mesure d’obtenir ce type de joueur grâce à l’argent et aux actifs disponibles.» 

Gros salaire 

Certes, il faut rappeler que Karlsson a encore quatre saisons à écouler à son contrat de huit ans d’une valeur annuelle moyenne de 11,5 millions $; San Jose assumera 1,5 million $ de cette somme, mais c’est bien peu comparativement à ce que les Penguins paieront au récent récipiendaire du trophée Norris. D’après le site spécialisé CapFriendly, les Sharks disposent d’un espace tout juste inférieur à 4 millions $ sous le plafond salarial. 

Il reste que le départ de l’arrière de 31 ans sera bien visible, car il a récolté 101 points au cours du dernier calendrier régulier, atteignant la centaine pour la première fois de sa carrière.