L’idée de génie de Rod Brind’Amour pour régler le problème d’arbitrage

Le réputé journaliste Andy Strickland a émis un constat, lundi, sur Twitter : les controverses en lien avec l’arbitrage sont nombreuses chaque année, mais lors des présentes séries, la situation est pire que d’habitude. Comment s’attaquer au problème? 

Répondant au gazouillis de Strickland, un internaute a partagé une entrevue fascinante d’Elliotte Friedman avec l’entraîneur-chef des Hurricanes de la Caroline, Rod Brind’Amour. Ce dernier proposait des solutions innovantes pour faciliter le travail des arbitres. 

«Retire deux officiels de la patinoire. Nous n’en avons pas besoin de quatre sur la glace. Qu’est-ce que les juges de ligne font vraiment? Nous avons déjà des révisions pour les hors-jeu. 

«Deux gars sur la glace. Et pas dans les endroits dangereux en train d’être atteints par la rondelle. Ils sont en zone neutre et ils font des appels. Pendant ce temps, tu as deux gars dans la boîte des punitions pour réviser les jeux. Un officiel sur la patinoire lève son bras pour faire un appel et tu as déjà un gars qui est en train de regarder la séquence pour déterminer si c’était la bonne décision.»

Mais cela ne pourrait-il pas retarder le match? Pas vraiment, a expliqué Brind’Amour.

«À la marque des 13 minutes où il y a traditionnellement une pause publicitaire, tu as déjà appelé trois pénalités. La pause ne dure donc pas trois minutes et ne tue pas le rythme du match. Elle dure une minute, plutôt.»

Et s’il y a une mêlée générale? 

«Les officiels dans la boîte peuvent embarquer sur la patinoire pour intervenir immédiatement.»

Aux yeux de Brind’Amour, ce ne sont pas les pénalités qui ont échappé au regard de l’officiel qui posent problème, mais les pénalités appelées qui n’ont pas lieu d’être.

«Je peux vivre avec un appel manqué, mais je ne veux pas voir un match se terminer en raison d’une pénalité qui n’en était pas une.»

Voyez le plaidoyer de Rod Brind’Amour dans la vidéo ci-dessous.