«ll n’y a pas meilleure personne pour représenter la région»

Avec sa récolte de cinq buts en autant de matchs et son enthousiasme débordant, le jeune attaquant des Canadiens Rafaël Harvey-Pinard fait plus que jamais la fierté de sa région natale, le Saguenay.

Le patineur de 24 ans, qui a d’ailleurs porté les couleurs des Saguenéens durant son passage dans la LHJMQ, a gravi les étapes vers la LNH une à une au cours des dernières années, avec un effort constant qui est à l’image des gens de son coin.

Établi dans la région, l’ancien attaquant de la LNH Antoine Roussel entend beaucoup parler d’Harvey-Pinard, ces jours-ci.

«Je parle avec pas mal de monde en ce moment et tout le monde est super excité de voir un gars de la région s’épanouir dans la Ligue nationale et avec le Canadien de surcroît», a-t-il indiqué, mercredi, à l’émission «JiC».

«Les gens de la région sont fiers, c’est du monde qui travaille extrêmement fort et il n’y a pas meilleure personne pour représenter la région qu’un gars comme Rafael», a également mentionné Roussel.

Comme Burrows

Harvey-Pinard a offert une performance très intéressante, mardi soir, malgré la défaite du Tricolore contre les Sénateurs. Auteur d’un doublé aux côtés du capitaine de l’équipe, Nick Suzuki, le numéro 49 a rappelé de bons souvenirs à Roussel.

«Il patine de la même façon: il me rappelle Alex Burrows, a-t-il lancé. Ils ont quelque chose de similaire. Quand je le vois avoir un match comme hier soir, où il est engagé et marque des buts, on dirait que je vois la copie conforme d’Alex, qui a été mon mentor.»

Mardi soir, Harvey-Pinard a fait les bonnes choses, a-t-il ajouté plus tard.

«Il n’essayait pas de réinventer la roue, il jouait de la bonne façon, il était à sa place (…) je ne suis pas dans sa tête, mais il n’a pas l’air d’avoir une tonne de pression sur les épaules.»

D’ailleurs, autant il est plaisant de faire des comparaisons et d’imaginer quel genre de joueur «RHP» peut devenir, autant il importe de ne pas s’emballer non plus et de lui infliger une pression inutile, a averti Roussel.

«J’aimerais ça qu’il devienne un (Michael) Bunting ou un Burrows, mais ne partons pas en peur, a-t-il tempéré. Laissons-le raconter l’histoire qu’il veut nous raconter, ne l’écrasons pas sous la pression en lui mettant des scénarios rêvés.»

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