LNH : «Il semble un bon gars» – Johnny Gaudreau à propos de Mike Babcock – TVA Sports
Les Blue Jackets de Columbus entendent fermement reléguer aux oubliettes la désastreuse saison 2022-2023 et leur attaquant-vedette Johnny Gaudreau partage leurs intentions, tout en croyant bénéfique l’arrivée de Mike Babcock derrière le banc.
L’embauche de l’entraîneur-chef d’expérience ne fait pas l’unanimité dans le milieu du hockey, l’homme de 60 ans ayant été critiqué auparavant pour ses méthodes de travail discutables et ses interactions plutôt houleuses avec des joueurs. Toutefois, en Ohio, tous veulent regarder vers l’avenir et se disent que la suite ne peut pas être pire que la pauvre récolte de 59 points qui a valu aux Jackets la cave de l’Association de l’Est.
Individuellement, Gaudreau espère également mieux, sa première campagne à Columbus s’étant traduit par une production de 74 points, 41 de moins que celle de sa dernière année chez les Flames de Calgary. Une nouvelle voix pour guider les ouailles ne devrait pas nuire, selon lui.
«J’ai discuté quelque peu avec Babs. Il semble un bon gars. […] On s’est placé dans la tête de l’autre afin de commencer du bon pied et on envisage un très bon camp d’entraînement. Il s’attend à beaucoup de notre formation et c’est ce que nous voulons de la part d’un instructeur», a affirmé Gaudreau au site NHL.com.
«Il a travaillé dans cette ligue pendant longtemps et il exprimera sans détour ce qu’il désire, comme la manière de fonctionner de l’équipe. C’est ce qu’il nous faut : un entraîneur qui prône le dur labeur et nous poussera à fond lors des séances et des matchs. Je suis enthousiaste d’être là et d’entamer la saison avec lui. Je pense que nous vivrons une belle année.»
Comme Hartley?
En Alberta, Gaudreau a connu d’autres patrons plutôt exigeants et pour cette raison, il ne craint pas de négocier avec Babcock. Avant de signer à Columbus, il a œuvré sous les ordres de Darryl Sutter, mais il y a également eu un autre nom avec lequel il peut établir une comparaison.
«Je ne connais pas Babs très bien. J’ai joué pour Bob Hartley [de 2014 à 2016], un autre gars qui en demande énormément, et Sutter, qui suit le même style. J’ai obtenu du succès avec eux. Ils veulent voir leurs clubs gagner et ils incitent leurs gars à trimer dur quotidiennement. Ils ne laissent pas la situation se détériorer», a-t-il décrit.