LNH: des étoiles ayant brillé au concours d’habiletés

La Ligue nationale de hockey (LNH) devait tenir vendredi soir à Sunrise son traditionnel concours d’habiletés en marge du match des étoiles et au fil des ans, plusieurs joueurs ont épaté les spectateurs, leurs coéquipiers et les représentants des médias sur place.

Le circuit propose diverses compétitions dans le cadre de sa partie des étoiles depuis 1990 et aux yeux de nombreux partisans, celles-ci valent davantage la peine d’être vues que la classique elle-même. Pour quelques hockeyeurs, il a permis de se forger – ou encore de consolider – une solide réputation dans une facette du jeu précise.

Voici des joueurs ayant donné à ce concours ses lettres de noblesse depuis ses débuts.

-Raymond Bourque

L’ancien défenseur-vedette des Bruins de Boston a toujours été reconnu pour la justesse de ses lancers et durant la compétition du tireur le plus précis, il n’avait pas son égal. De 1990 à 2011, les participants devaient atteindre quatre cibles placées à chaque extrémité du filet et Raymond Bourque figurait parmi ceux nécessitant le moins de tentatives pour réussir la mission. Il a d’ailleurs terminé en tête, seul ou à égalité, huit fois. En 1992 et 1993, respectivement au Spectrum de Philadelphie et au Forum de Montréal, le Québécois a été intraitable en vertu de quatre frappes réussies sans échec.

En 2011, une dizaine d’années après la retraite de Bourque, le temps d’exécution est devenu un critère d’évaluation et Daniel Sedin a réalisé la perfection avec quatre tirs réussis en autant d’occasions, le tout effectué en 7,3 secondes. L’an passé, Sebastian Aho en a fait de même, mais en 10,937 s.

-Zdeno Chara

La bataille du tireur le plus puissant est l’une des plus attendues par la foule, tout comme par certains de ses assidus. Au nombre de ceux-ci, il y avait le géant de 6 pi et 9 po Zdeno Chara, indélogeable de 2007 à 2012 grâce à des lancers supérieurs à 100 milles à l’heure. Lors de la sixième année de cette impressionnante séquence, le défenseur des Bruins de Boston à l’époque a décoché une frappe de 108,8 m/h pour enlever les honneurs.

-Shea Weber

L’ancien arrière du Canadien de Montréal n’a pas à rougir devant les exploits de Chara, le détenteur de la marque du concours. En 2015, celui qui évoluait chez les Predators de Nashville a propulsé la rondelle à une vitesse de 108,5 m/h. L’année suivante, sa meilleure performance fut de 108,1 m/h, ce qui a néanmoins suffi pour triompher. Shea Weber compte quatre victoires à cette épreuve, incluant celles de 2017 et de 2020 quand il portait les couleurs du Tricolore.

-Mike Gartner

Pendant le concours, la vitesse des meilleurs patineurs du circuit est régulièrement évaluée. De 1990 à 2008, les participants devaient compléter un tour complet de la patinoire et ici, l’attaquant d’expérience Mike Gartner a constitué un précurseur. Si celui-ci a connu 17 campagnes d’au moins 30 buts en carrière dans la LNH, c’est notamment grâce à sa rapidité.

Lors de la tenue initiale de la compétition qu’il a gagné trois fois au total, sa vitesse moyenne de 28,1 m/h lui a permis d’avoir le dernier mot. Par la suite, c’est le chrono qui a fait foi de tout et Gartner s’est distingué en 1993 et 1996 avec des temps légèrement supérieurs à 13 secondes. Pourtant, à son dernier succès, il était âgé de 36 ans, ce qui ne l’a pas empêché de conclure la campagne avec 35 buts dans l’uniforme des Maple Leafs de Toronto.

-Alexander Ovechkin

Le capitaine des Capitals de Washington est devenu un incontournable du concours d’habiletés de la LNH, et pas seulement à cause de son talent. De nombreux amateurs se rappellent encore de ses costumes portés pendant les séances d’échappées. Au Centre Bell en 2009, il s’est présenté avec un chapeau, des lunettes fumées et un petit drapeau canadien pour montrer son savoir-faire sur une montée au filet.

Vainqueur de l’épreuve du tireur le plus puissant en 2018, Alexander Ovechkin a surtout été le maître incontesté des échappées, qu’il a remportées trois fois entre 2008 et 2011. Bonne nouvelle pour le public : cette année, il devait faire équipe avec son grand rival de la section Métropolitaine, Sidney Crosby, des Penguins de Pittsburgh, dans le cadre de cette compétition.