L’actuelle co-porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, fait partie des gens peu impressionnés par la récente interdiction des chandails promouvant la fierté et l’inclusion par la Ligue nationale de hockey.

Il y a quelques semaines, le circuit a choisi de retirer les dossards thématiques aux couleurs de l’arc-en-ciel qui se voulaient des objets de soutien à la cause LGTBTQIA+. Or, la députée de la circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques l’a interpellé sur les réseaux sociaux, de même que le Tricolore, mardi après-midi.

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«Je demande à la LNH de changer sa décision et aux Canadiens de Montréal de maintenir cette pratique. Si des joueurs ne veulent pas le porter, qu’ils réchauffent le banc, car exclure les personnes LGBTQIA+ des sports, c’est de les mettre au banc de l’exclusion», a rédigé Mme Massé sur son compte Twitter.

En juin, le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a confirmé la fin de cette initiative à la suite de plusieurs controverses survenues durant la saison passée.

«J’ai suggéré aux clubs qu’il serait approprié de ne pas changer leurs maillots pendant les échauffements, puisque c’est en train de devenir une distraction, a-t-il précisé. Tous nos clubs, d’une façon ou d’une autre, organisent des célébrations en l’honneur de groupes ou causes variés, et nous aimerions qu’ils continuent de conserver l’attention qu’ils méritent, sans causer de distraction.»

En 2022-2023, des formations de la ligue ont annulé à la dernière minute leur projet de port du chandail de la fierté lors d’une séance d’échauffement, tandis que des joueurs ont refusé de l’enfiler pour des motifs religieux, entre autres. À Montréal, l’attaquant Denis Gurianov a renoncé à l’avant-match du 6 avril au Centre Bell, quand le Canadien a tenu sa soirée spéciale de l’inclusion.