LPHF : un moment historique – TVA Sports
C’est avec des papillons dans le ventre que je me suis envolée vers Toronto lundi matin afin d’assister à un moment historique dans le sport : le premier repêchage de la «PWHL » , la ligue professionnelle de hockey féminin.
Cette ligue qui pour la première fois rassemble toutes les meilleures joueuses de hockey au monde. Une ligue qui offre des conditions gagnantes afin de permettre aux joueuses de vivre de leur sport.
C’est comme si je vous donnais l’occasion de retourner au milieu du 20e siècle à l’époque des «Original 6» afin d’assister au début de la LNH. Ce n’est pas rien!
C’est dans l’auditorium de la CBC à Toronto, que prenait place le repêchage présenté par Canadian Tire. Dès les premiers pas, on était submergé par l’énergie et le caractère unique du moment. Tapis mauve, écran géant, tout avait été mis en place pour créer un rendez-vous.
C’est sous le regard de fierté des partisans, des médias et de leurs familles, que les joueuses faisaient leurs entrées sur le tapis mauve. Rire, accolades et fébrilité étaient aux rendez-vous. J’en ai profité pour demander aux joueuses de me décrire en un mot le sentiment qui les habitaient. Excitée, est surement celui qui a été prononcé le plus souvent.
Puis, enfin le moment tant attendu commença. C’est avec un discours inspirant de l’icône de l’équité, Billie Jean King que le repêchage c’est amorcé.
«Ce n’est pas un moment, mais un mouvement» dit-elle.
Rappelons qu’elle et sa conjointe Ilana Kloss ainsi que Stan Kasten (président des Dodgers de Los Angeles) et Royce Cohen (premier vice-président des Dodgers chargé de la stratégie commerciale) sont les membres du conseil d’administration de cette ligue. Ils étaient tous présents pour l’occasion, tout comme plusieurs personnalités du monde du hockey canadien et américain.
Le repêchage de 15 rondes pour les 6 équipes, c’est déroulé dans un cadre festif et rassembleur. Le premier choix pour Montréal fût la défenseure Erin Ambrose de l’équipe nationale du Canada qui a déjà porté les couleurs des Canadiennes. Elle était d’ailleurs l’assistante de notre « capitain Clutch », Marie-Philipe Poulin.
Est-ce qu’on verra le retour des Canadiennes à Montréal? Un dossier à suivre dans les prochaines semaines.
Si 90 noms ont été entendus, plusieurs joueuses dont la Québécoise Christine Deaudelin de la Force de Montréal n’a pas eu cette chance. Et pourtant, elle était heureuse d’avoir fait le voyage avec les siens.
«C’est un moment historique et peu importe, je suis contente d’être là. J’espère maintenant être invitée au camp en novembre peu importe l’équipe.»
Il y a encore beaucoup de détails à peaufiner d’ici le début de saison qui débutera en janvier mais si je me fie à la journée de lundi, ce sera toute une saison.