Lutte: quel accueil Sami Zayn recevra-t-il à Laval? – TVA Sports
Le nom de Sami Zayn est de plus en plus connu au Québec, là où il a fourbi ses armes avant de rejoindre la World Wrestling Entertainment (WWE). Chacun des passages du lutteur dans sa province natale est spécial, mais ce le sera d’autant plus à Laval, au mois d’août.
Ce n’est pas la première fois que l’homme de 39 ans reviendra dans la ville où il a vu le jour pour un gala à la Place Bell, sauf qu’il le fera avec une ceinture autour de la taille et une énorme dose de momentum.
Les Québécois, amateurs ou non de lutte, sont tombés sous le charme du Lavallois et de sa puissante relation avec Kevin Owens, natif de Marieville. L’accueil qui leur a été réservé à Montréal en février, pour les deux galas à guichets fermés au Centre Bell, a témoigné de tout l’amour des fanatiques envers leurs chouchous.
«Je ne crois pas que je travaille plus fort ou mieux maintenant. Je crois que ç’a cliqué avec beaucoup de gens, encore plus qu’avant», a dit Zayn de son travail lors d’un entretien avec l’Agence QMI.
Au gala «Elimination Chamber» de Montréal, le Québécois a montré son meilleur visage devant l’imbattable Roman Reigns, à la suite d’une rupture explosive avec le groupe de celui-ci, la Bloodline. Construisant une histoire à la télévision en compagnie d’Owens qui a culminé à «WrestleMania», le plus gros événement de l’année, Zayn et lui se sont couverts d’or.
«Ce sera la première fois après ces galas [à Montréal]. Je suis curieux de voir quelle sera la réaction [à Laval], surtout que Kevin et moi y serons en tant que champions par équipe», s’est questionné Zayn.
Retour aux sources
L’accueil sera sans aucun doute à la hauteur de l’impact qu’ils ont sur la lutte québécoise. Les ambassadeurs de la Belle Province apparaissent chaque semaine à la télévision et livrent de solides combats contre plusieurs des grandes étoiles de la compagnie.
Surtout, Zayn et Owens n’ont jamais oublié leurs origines, même si parfois, tout va très vite dans ce rêve éveillé.
«Nous étions champions par équipe bien plus tôt dans notre carrière, dans des promotions beaucoup plus petites. De le faire maintenant et de raconter la même histoire, mais sur la plus grande scène possible, presque 20 ans plus tard, ça semble presque impossible», a avoué celui qui a débuté comme la plupart des aspirants lutteurs dans des salles obscures et les fameux sous-sols d’église.
«Je crois qu’avec n’importe quel emploi ou dans la vie de tous les jours, nous ne prenons pas le temps de nous arrêter au moment présent, pour les choses positives et négatives», a poursuivi Zayn, dont les réponses font toujours preuve de sagesse.
«Parfois, il ne faut pas oublier de prendre ce pas de recul. Ce qui est bien avec Kevin et moi, avec la riche histoire entre nous deux, c’est qu’en se regardant, on se rappelle toujours d’où on vient.»
Plus de galas au Canada?
Le 20 août, Zayn se produira devant les amateurs avec en tête les deux spectacles qui sont parmi «les moments forts de sa carrière». Grand partisan de hockey, il estime même que l’énergie de la foule était encore meilleure qu’à un match du Canadien.
«Tous les amateurs à travers le monde ont vu que l’ambiance était électrique pour “Smackdown” et “Elimination Chamber”, et la WWE a pris des notes. Le fait que l’amphithéâtre était à guichets fermés pour les deux soirs […], ça montre que l’industrie se porte très bien au Québec, mais aussi à Ottawa et Toronto», croit-il.
D’ailleurs, le lendemain, c’est un épisode de «Raw» qui sera filmé au Centre Vidéotron de Québec.
À la Place Bell, les organisateurs ont déjà prévu pour ce spectacle non télévisé une «Bataille de rue de Laval». Questionné à savoir quel genre d’armes ce genre de combat pourrait bien mettre en scène, Zayn nous replonge dans ses souvenirs.
«Je ne sais pas… Une queue de billard du Skratch?» a-t-il lancé en éclatant de rire.
C’est dans ce populaire bar de Laval qu’un jeune Rami Sebei, qui sera connu ensuite connu comme Stevie McFly et El Generico, est monté dans le ring pour la première fois, en 2002.
