Martin St-Louis explique la science du hockey «sans position» – TVA Sports
Martin St-Louis aime confondre les positions dans ses séances d’entraînement, de sorte que ses attaquants peuvent se retrouver dans des situations défensives lors de certains exercices, tout comme les défenseurs peuvent camper le rôle d’attaquant.
Ce n’est pas un hasard. Cette nouvelle mode dans la Ligue nationale est celle du hockey «sans positionnement», une traduction approximative de l’expression anglophone «positionless hockey».
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St-Louis a bien voulu élaborer sur cette science lors de son point de presse à Mont-Tremblant, vendredi.
«Si l’on exclut les mises au jeu, le hockey est beaucoup moins un jeu de position qu’il a 20 ans, a soutenu l’ex-attaquant. On veut que nos défenseurs soient confortables à être dans l’attaque. Si on veut qu’ils soient agressifs, il faut que nos joueurs d’avant soient capables de jouer de l’autre côté. C’est de se remplacer un peu. Ce sont de bonnes répétitions pour tout le monde.»
Décisions difficiles à venir
St-Louis n’aborde pas le dernier match préparatoire de son équipe avec la simple idée de donner des répétitions aux joueurs qu’il aura sous la main pour amorcer la saison régulière.
L’entraîneur-chef des Canadiens a avoué qu’il lui restait des évaluations à faire pour apporter les touches finales à sa formation.
«Ça va être de finaliser les évaluations et les décisions qu’on a à prendre», a expliqué St-Louis à l’approche du match de samedi face aux Sénateurs d’Ottawa.
Mattias Norlinder est un joueur qui force St-Louis à réfléchir. Personne ne s’attendait à ce que le Suédois soit encore au camp des Canadiens avec un seul match préparatoire à jouer.
Norlinder n’a pas été mentionné directement par St-Louis; il a plutôt affirmé que les décisions difficiles qu’il devra prendre représentent un beau problème.
«C’est ça que tu veux, a-t-il souligné. Si ce sont toujours des décisions faciles, c’est parce que tu manques de profondeur. Je savais qu’on aurait sûrement des décisions difficiles à prendre.»