McDavid rejoint Lemieux et Jagr

Le spectaculaire Connor McDavid a célébré son 26e anniversaire de la meilleure façon, vendredi à San Jose. Il a atteint le plateau des 80 points dans une victoire écrasante de 7 à 1 des Oilers d’Edmonton aux dépens des Sharks.

Le numéro 97 est en voie de connaître la meilleure saison de sa carrière dans le circuit Bettman. En 44 matchs, il a déjà amassé 37 buts et 82 points.

Les derniers joueurs ayant inscrit 80 points en aussi peu de rencontres sont Mario Lemieux, Ron Francis et Jaromir Jagr, qui avaient réussi cet exploit avec les Penguins de Pittsburgh en 1995-1996.

Témoin de sa performance de deux buts et une mention d’aide, le capitaine des Sharks, Logan Couture, ne pouvait que saluer les prouesses de McDavid après la rencontre.

«Il a toujours été incroyable, a-t-il indiqué au NHL.com. Il est le meilleur joueur au monde. Il accomplit des choses spéciales. Il est à un tout autre niveau. Peu de joueurs dans le monde peuvent patiner comme lui. On dirait qu’il ne touche même pas à la glace.»

Fidèle à son habitude, McDavid a fait preuve d’humilité. Il a souligné les talents de fabricant de jeu de son coéquipier Leon Draisaitl, complice de ses deux réussites, qui disputait d’ailleurs un 600e match dans la Ligue nationale de hockey.

«J’ai reçu deux excellentes passes de [Draisaitl], donc ç’a aidé, a-t-il estimé. Je me sens bien, mais je pense surtout à notre groupe. Nous essayons d’enchaîner les bons résultats et d’y aller un jour à la fois, un peu comme nous l’avions fait en deuxième portion de la saison dernière.»

Saison en demi-teintes

Même si les Oilers comptent quatre marqueurs de 20 buts en leurs rangs en McDavid, Draisaitl, Zach Hyman et Ryan Nugent-Hopkins, ils s’accrochent de peine et de misère au dernier échelon donnant accès aux séries éliminatoires dans l’Association de l’Ouest.

Avec un dossier de 23-18-3, l’équipe albertaine doit se contenter du cinquième rang de la section Pacifique. Elle devra ainsi mettre le pied sur l’accélérateur d’ici la fin du calendrier pour tenter de remporter au moins une ronde éliminatoire pour une deuxième année consécutive pour la première fois depuis 1998.

Sans être parfait aux yeux de l’entraîneur-chef Jay Woodcroft, le match de vendredi illustre bien ce dont les Oilers sont capables.

«Nous avons été chanceux à certains égards ce soir [vendredi], mais nous avons exécuté la tâche comme nous le voulions, a-t-il conclu. Nous avons obtenu deux points grâce à une contribution de plusieurs joueurs dans l’alignement.»

Les Oilers pourraient faire d’importants gains au classement en disposant de leurs deux prochains adversaires, tous deux des rivaux de section. Ils affronteront les Golden Knights de Vegas samedi et le Kraken de Seattle mardi.