«Nous étions évidemment très motivés», dit le gardien des Golden Knights qui a battu son ancienne équipe

Les Golden Knights de Vegas ont effectué un pas important en séries en écartant de leur route les Jets de Winnipeg et ils sont très heureux d’avoir permis à leur gardien Laurent Brossoit de prendre une revanche savoureuse aux dépens de son ancienne organisation.  

Celui-ci a obtenu le mandat d’affronter l’équipe manitobaine et il a accompli sa mission en signant quatre gains consécutifs, incluant la victoire de 4 à 1 confirmant la place des Knights au deuxième tour, jeudi. Pour Brossoit, qui a passé trois campagnes dans le camp ennemi, le résultat est très satisfaisant, puisqu’il a eu le dessus sur Connor Hellebuyck, le gardien numéro 1 qu’il a épaulé auparavant, et qu’il a permis aux siens de s’approcher un peu plus de la coupe Stanley. 

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«Nous étions évidemment très motivés à gagner celle-là, a-t-il admis au site NHL.com. Nous ne voulions pas voyager de nouveau. Si vous le pouvez, il faut éviter cela et profiter du repos. Du début à la fin, tous nos trios et paires défensives étaient déterminés à jouer de la meilleure façon.» 

«Ce qui m’a le plus frappé, c’est qu’il semblait calme et en contrôle, a de son côté déclaré l’attaquant Chandler Stephenson au sujet de son gardien. Peu importe s’il s’agissait de tirs bizarres ou plus dangereux, on dirait que le tout n’exigeait aucun effort pour lui. Vous pouvez constater qu’il est en confiance. Il a amorcé la saison dans la Ligue américaine et c’est formidable de voir où il en est rendu.» 

Autre bonne nouvelle : Mark Stone possède encore sa touche offensive. En compagnie de Stephenson, il a causé des dégâts, amassant huit points en première ronde. 

«Parfois, vous trouvez la bonne chimie avec un gars. On lit bien le jeu de l’autre. C’est dur à expliquer. Peut-être que Chandler me donne plus de temps avec la rondelle le long de la bande grâce à sa vitesse, ce qui place l’autre club sur les talons. Quelques fois, la chimie semble étrange, mais ça marche ou pas. Heureusement, on a réussi ici», a louangé Stone. 

Une arme de plus 

Vegas aura maintenant fort à faire en demi-finale de l’Ouest face aux Oilers d’Edmonton ou aux Kings de Los Angeles. Dans un cas comme dans l’autre, la contribution de tous sera requise, notamment celle du Québécois William Carrier, qui a été inséré dans la formation à la place du vétéran Phil Kessel, jeudi. À son premier duel depuis le 3 mars, il a asséné six mises en échec et a donné plus de robustesse à l’arsenal des siens. 

Carrier a été ennuyé par une blessure au bas du corps et sa présence est la bienvenue, puisqu’il a inscrit 16 buts en 55 rencontres, tout en plaquant l’adversaire 133 fois.