Omnium Banque Nationale de Montréal: Tétreault a vécu toute une première année – TVA Sports
Pour sa première année comme directrice de l’Omnium Banque Nationale, Valérie Tétreault en a eu plein les bras. Record d’assistance, météo inclémente, matchs marathons. Tout y est passé.
«Personnellement, ç’a été tout un baptême, a convenu Tétreault à l’heure du bilan dimanche midi. C’est sûr que je vais me souvenir de mon premier tournoi. J’ai l’impression qu’on a tout vécu.
«Je suis encore plus préparée pour la suite. La superviseure de la WTA m’a dit hier qu’après ça, tout sera un jeu d’enfants.»
On la comprend, la pluie a joué un rôle majeur au cours de la semaine avec des délais lundi et jeudi, de même que des reports mardi et samedi.
Année record
Le retour des joueuses à Montréal dans un contexte post-pandémique a aussi permis à l’organisation de l’Omnium Banque Nationale d’établir un nouveau record d’assistance pour le tournoi féminin.
L’événement a attiré près de 219 000 spectateurs au cours de la semaine malgré la pluie et les délais.
Le record précédent, qui était de 182 000 spectateurs, a été établi en 2014 alors que la folie Eugénie Bouchard battait son plein. Quelques semaines plus tôt, elle était devenue la première Canadienne à atteindre la finale d’un tournoi du Grand Chelem, à Wimbledon.
«On avait hâte de retrouver le tennis féminin et les gens ont répondu à l’appel, s’est félicitée Tétreault. Ce sont 61 000 amateurs qui sont venus pendant le premier week-end.»
Décision difficile
Valérie Tétreault a vécu de beaux moments lors de cette semaine, notamment la victoire de Leylah Fernandez contre la onzième tête de série, la Brésilienne Beatriz Haddad Maia. Elle a d’ailleurs pris une pause pour savourer le moment.
Mais elle a aussi dû gérer des situations délicates, comme samedi soir quand elle a été contrainte de reporter la seconde demi-finale à dimanche après-midi en raison de la pluie.
«Étant donné l’heure de notre finale prévue à 13h30, avec la WTA, on devait prendre une décision vers 20h30. En regardant les radars, on n’avait pas de certitude de pouvoir jouer.
«On a consulté les équipes des deux joueuses, des spectateurs s’étaient découragés et étaient partis. On avait l’option de disputer deux séances dimanche et on ne voulait pas avoir la finale en même temps que celle des hommes à Toronto.»
Toit
Les nombreux délais causés par la pluie sont venus relancer le débat autour d’un toit sur le Stade IGA, un dossier qui a été mis de côté après la pandémie.
«Même si ce n’est pas un standard qui est imposé par les circuits, il y a de plus en plus de tournois 1000, de la même catégorie que nous, qui ont un toit rétractable et ça met de la pression.»
Valérie Tétreault estime que ça fait partie d’une réflexion plus large sur l’avenir du stade.
«Rien ne dit que ça ne sera pas obligatoire un jour, a-t-elle convenu. Notre stade est vieillissant, il date de 1996 et il y a une grosse réflexion à avoir. À la minute où ça sera imposé, ça ne sera pas là qu’il faudra commencer à y penser.»