Omnium Banque Nationale: le «Big Three» féminin – TVA Sports

On a longtemps parler du Big Three au tennis masculin avec Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic. Cette année, il y en a aussi un chez les femmes. 

Iga Swiatek, Aryna Sabalenka et Elena Rybakina sont respectivement première, deuxième et quatrième au classement de la WTA. Et elles sont les trois premières têtes de série à Montréal.

Ensemble, elles ont remporté neuf tournois depuis le début de la saison. Swiatek a triomphé au Qatar, à Stuttgart, Roland-Garros et à Varsovie. Sabalenka l’a emporté à Adelaïde, en Australie, et à Madrid. Quant à Rybakina, elle a raflé les honneurs à Indian Wells et en Italie.

Le trio a aussi assuré une présence dans les dernières étapes de plusieurs tournois.

Swiatek a été finaliste à Dubaï et à Madrid en plus d’atteindre les quarts de finale à Wimbledon. Sabalenka s’est inclinée en finale à Indian Wells et à Stuttgart en plus d’être dans le carré d’as à Wimbledon et à Roland-Garros, tandis que Rybakina a été finaliste en Australie et à Miami en plus de jouer les quarts à Wimbledon.

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Crédit photo : Getty Images via AFP

En action

Le hasard, ou plutôt la pluie, a fait en sorte que les trois étaient en action mercredi puisque Rybakina n’a pas terminé son match contre Jennifer Brady hier soir.

Sabalenka jouait en soirée, mais en après-midi Swiatek a amorcé son tournoi avec une victoire de 7-6(6) et 6-2 contre Karolina Pliskova (23e).

La première demie a été compliquée par le bon service et la combativité de la Tchèque, qui a ensuite goûté à l’efficacité de la Polonaise qui n’est pas au sommet du classement par hasard.

Jouant elle aussi en après-midi pour compléter son match amorcé la veille, Rybakina a trimé autrement plus dur contre l’Américaine Jennifer Brady, 584e raquette mondiale, mais seulement parce qu’elle a raté deux ans d’activités en raison d’une blessure.

Rybakina a peiné pendant 2 h 41 min pour l’emporter 7-6(3), 6(5)-7 et 6-3. Aryna Sabalenka a fait son entrée plus tard en soirée en raison du match de Laylah Fernandez qui s’est étiré. Elle a défait la Croate Petra Martic 6-3 et 7-6(5).

Omnium Banque Nationale

Crédit photo : Photo Martin Chevalier

Oiginal

Parmi l’arsenal de Swiatek, il y a un bon service et surtout une lecture du jeu redoutable qui laisse peu de place à l’erreur.

On l’a aussi vu s’entraîner avec un ruban sur la bouche qui ne laisse passer qu’un filet d’air. Ça, c’est un peu plus ésotérique et elle-même le reconnaît.

Il s’agit d’une approche singulière de la part de son nouvel entraîneur au conditionnement physique qu’elle-même s’explique difficilement.

«Honnêtement, je ne comprends pas vraiment pourquoi on me fait faire ça.

«Je pense que ça à voir avec l’endurance, mais je ne peux pas l’expliquer parce que je ne suis pas une experte et ils me font parfois faire des choses que je ne comprends pas.»

Éthique travail

Les trois joueuses se démarquent du lot par leur constance. On regarde leurs performances depuis le début de la saison, et ça saute aux yeux.

Swiatek croit aussi que ses collègues et elles ont une approche similaire dans la gestion de leurs carrières respectives, même si elles sont très différentes l’une de l’autre.

«C’est dur à dire, nous gérons bien nos carrières, nous prenons notre préparation physique au sérieux, ça nous permet d’être constantes.

«Aryna et Elena ont de très bonnes saisons elles aussi. Nous avons des styles de jeu et des personnalités très différentes. Mais je crois que c’est notre éthique de travail qui fait la différence.»