Omnium Banque Nationale: Victoria Azarenka aimerait que le tennis soit simplifi̩ РTVA Sports

Victoria Azarenka aimerait bien que la structure du tennis soit allégée pour qu’elle soit hospitalière pour les joueuses et plus facile à comprendre pour le public. 

Actuellement, il y a les quatre tournois du Grand Chelem, une dizaine de tournois Masters 1000, dont certains sont obligatoires, de même que les tournois de niveau 500 et 250 qui sont de moindre envergure.

Le problème vient principalement du fait qu’il y a deux organisations, l’ATP pour les hommes et la WTA pour les femmes, et que le Grand Chelem est en parallèle de tout ça.

«Les 1000, selon moi, à la WTA ou l’ATP, ne sont pas très différenciés des Grands Chelems, surtout pour ceux qui comprennent le tennis. Le fait qu’il y ait des organisations différentes ne fait qu’embrouiller les choses. Mais, en fin de compte, on fait la même chose, ce sont les mêmes règles, à part quelques différences ici et là», expliqué Azarenka qui s’est retirée du tournoi en soirée en raison d’une blessure aux abdominaux.

Simplification

C’est donc pour faciliter la compréhension de tout un chacun qu’elle aimerait qu’on allège la structure.

«Certains aiment penser qu’ils font quelque chose de différent. Mais plus on simplifiera les tournois, et expliquera aux gens que c’est le même système de classement, la même course jusqu’à la finale, sans faire tant de différence, ce sera mieux.

«Les 1000 se développent, on doit les faire grandir encore plus. Ces tournois auront des tableaux plus grands à partir de l’année prochaine, certains seront sur deux semaines. Il ne faudrait pas dix Grands Chelems par an, ce serait trop difficile, mais il y a beaucoup de choses dans le tennis qui doivent être simplifiées.»

Parmi les choses qui méritent d’être simplifiées, il y a le calendrier.

«Ça fait longtemps que j’en parle. Du point de vue des fans et du marketing, on ne sait jamais qui va jouer où, c’est impossible de faire la promotion et c’est dur pour les tournois et pour les joueurs.»

Des solutions

Azarenka a beaucoup d’idées sur la façon dont on pourrait réformer le tennis sans le dénaturer.

«Je travaille beaucoup avec mes collègues pour trouver une solution qui soit meilleure pour tout le monde. On peut peut-être parler de raccourcir les matchs, avec des créneaux horaires prévisibles, en ajoutant un peu plus de suspens à un tournoi plus court où tous les points compteraient.»

À 34 ans, Azarenka pense surtout à la prochaine génération de joueurs et de joueuses, de même qu’aux partisans en devenir.

«Il faut qu’il y ait de l’ouverture et de la volonté pour ouvrir les yeux et voir comment développer le tennis pour que les jeunes surtout viennent voir les matchs.»

Raccourcir les matchs

Une autre solution est de raccourcir les matchs pour que les joueurs disputent moins de manches.

«On ne veut pas que le tennis ne ressemble plus au tennis, mais les doubles à Wimbledon ne se jouent plus au meilleur des cinq sets, les temps changent.

«L’aspect physique évolue. Si on veut des tournois de qualité, si vous raccourcissez les matchs, les joueurs seront en meilleure forme physique, seront moins blessés et pourront jouer davantage. Il y a des avantages. Je n’ai pas toutes les réponses, mais je pense que cela vaut la peine d’étudier les solutions, de faire des compromis et d’essayer. Certaines choses ne marcheront pas, mais on peut revenir en arrière, au moins on aura essayé.»