«On n’est pas en 1975» : Nathan MacKinnon n’a pas du tout apprécié un geste du Kraken

De plus d’une façon, l’Avalanche du Colorado a trébuché mercredi soir face au Kraken de Seattle. Après le revers de 3 à 2 qui met les siens en danger d’élimination, Nathan MacKinnon avait des reproches à l’endroit des officiels.

En deuxième période de ce match numéro 5, le joueur vedette des «Avs» s’est retrouvé au sol à la suite d’un geste qui ressemblait à une tentative de le faire trébucher. L’incident s’est déroulé sous les yeux de l’arbitre, qui l’a jugé accidentel. En se relevant, MacKinnon a fait savoir son mécontentement au moment où le Kraken organisait une contre-attaque.

«Je me retourne, je mets cinq pieds d’écart avec le gars et il s’en prend à mes pieds. Je ne sais pas ce que je suis censé faire. On n’est pas en 1975. Je crois que c’était pour me faire trébucher», a expliqué l’attaquant aigri dans le vestiaire.

Fut un temps où ce genre de conduite n’était pas répréhensible. Aujourd’hui, les officiels sont moins permissifs, mais gardent plus souvent le sifflet dans leur poche en séries éliminatoires.

À lire aussi: Les champions feront face à l’élimination

À lire aussi: Ces quatre équipes de la LNH joueront des matchs en Suède la saison prochaine

À lire aussi: Golden Knights: Laurent Brossoit se nourrit des insultes de partisans

Or, dans ce cas, le Kraken semble en avoir tiré avantage, puisque Tye Kartye a fait 2 à 1 sur la fameuse contre-attaque des siens. Mikko Rantanen a tenu à défendre MacKinnon.

«Il ne tombe pas souvent comme ça sur le ventre, a-t-il dit avec une pointe d’ironie. C’est difficile. Nous venions de créer l’égalité et nous aurions pu profiter d’un avantage numérique pour prendre les devants. Nous commettons une erreur et ils ont marqué. Ce n’est pas la raison de notre défaite, ce n’est qu’un jeu.»

Garder son calme

Aussi doué sur la patinoire que colérique quand ça ne va pas comme il veut, MacKinnon sait qu’il doit effectuer un travail d’introspection après ce revers. Après tout, l’Avalanche fera face à l’élimination pour la première fois depuis le deuxième tour des séries de 2021.

«Je dois rester un peu plus calme que ça. Je ne peux pas me fâcher. C’était ma faute», a-t-il reconnu.

Même si sa troupe se trouve dans une situation épineuse, Jared Bednar a confiance en ses meneurs. Il n’hésitera pas à envoyer MacKinnon dans chaque situation si besoin est.

«Y a-t-il un moment où il manque d’essence? Peut-être. Mais nous faisons face à l’élimination. Donc, si nous devons le faire jouer 30 [minutes], nous le ferons», a affirmé l’entraîneur-chef.

«Nous avons bien joué à l’étranger toute l’année. Nous devons le faire une fois de plus pour forcer la tenue d’un match numéro 7, a renchéri Rantanen. Nous savons qu’ils vont sortir rapidement des blocs pour essayer de nous sortir de la course. Nous devrons jouer avec plus d’énergie du désespoir.»

Le sixième duel de cette série aura lieu vendredi, au Climate Pledge Arena de Seattle.