Ottawa envisage l’artillerie lourde contre le CH

Le Canadien fera connaissance avec la nouvelle mouture des Sénateurs d’Ottawa au cours des prochains jours, car il disputera contre eux quatre de ses cinq derniers matchs du calendrier préparatoire. Le club montréalais devrait constater des changements dès samedi.

Lors de la visite du Tricolore au Centre Canadian Tire, l’entraîneur-chef des «Sens», D.J. Smith, prévoit évaluer ses options relatives à ses deux unités d’avantage numérique. Ce duel et celui de vendredi contre les Maple Leafs de Toronto lui permettront de planifier les combinaisons qu’il jugera efficaces en prévision du premier affrontement de la saison.

«L’une d’entre elles jouera à Belleville [vendredi] et l’autre, contre Montréal. Ainsi, nos trios seront quelque peu chamboulés», a admis le pilote, mercredi, tel que précisé par le quotidien «Ottawa Sun».

D’après la même source, il faut s’attendre au retour du quintette constitué de Brady Tkachuk, Drake Batherson, Josh Norris, Tim Stützle et Thomas Chabot. L’autre groupe devrait comprendre Claude Giroux et Alex DeBrincat, ainsi que Shane Pinto et Jake Sanderson. Le Québécois Mathieu Joseph pourrait se joindre à eux.

«Il s’agit un peu d’un dilemme, à savoir si vous devez briser une combinaison ou non. Je ne dis pas que ça restera intact, mais ce groupe a été excellent en termes de pourcentage de réussite quand les gars se sont retrouvés ensemble. Ils se comprennent bien et sont rapides», a ajouté l’entraîneur à propos de l’unité de Tkachuk et de ses comparses.

Menace constante

En mettant la main sur DeBrincat au mois de juillet, l’organisation ontarienne a offert plus de profondeur à Smith sur cet aspect du jeu. Avec les Blackhawks de Chicago, il a touché la cible 14 fois en supériorité numérique l’an passé et ses talents serviront à bon escient. Il suffit de trouver la chimie idéale dans un nouvel environnement.

«Il faut seulement savoir où chaque gars se dirigera sur la glace, quels types de jeux nous souhaitons réaliser. C’est juste une question de communication», a-t-il évalué.

Quant au temps de glace auquel chaque patineur aura droit, DeBrincat parle là d’un heureux problème à résoudre.

«À certains moments de la saison, le jeu de puissance éprouvera des ennuis. Si vous comptez sur deux unités pouvant prendre le relais, ce sera l’idéal. La compétition sera saine. Évidemment, tout le monde veut jouer et faire partie des appelés», a-t-il indiqué.