Owen Beck toujours en rodage à Peterborough

Les attentes des Petes de Peterborough demeurent élevées, même si leur première moitié de saison fut quelque peu mitigée. 

C’est pourquoi, à l’approche de la date limite des transactions, ils ont garni leur formation de quelques joueurs d’exception. Owen Beck est l’un d’entre eux.

Pour faire l’acquisition de l’attaquant de 18 ans, les Petes ont donné gros : deux joueurs et quatre choix au repêchage. Puisque Beck avait récolté 41 points en 30 matchs avec les Steelheads de Mississauga, le jeu en valait la chandelle.

Sauf que depuis qu’il s’est joint aux Petes, la production du choix de deuxième tour du Canadien (33e au total) lors du dernier repêchage est un peu plus timide. 

En huit rencontres, il a inscrit quatre points, dont deux buts.

«C’est certain qu’il m’a fallu un peu d’ajustement, a reconnu Beck, acquis par les Petes le 7 janvier. C’est difficile de jouer avec un groupe entièrement nouveau. Mais il y a beaucoup de talent au sein de cette équipe, alors on va finir par trouver des solutions.»

Comme à la maison

Beck a grandi à Port Hope, à un peu plus d’une trentaine de minutes de Peterborough. Alors, pour lui, c’est un peu comme jouer à la maison.

«C’est pratiquement l’équipe de ma ville, alors c’est vraiment cool. J’apprécie déjà l’expérience, alors je peux imaginer ce que ce sera une fois que nous serons dans les séries éliminatoires», a-t-il mentionné lorsque rencontré samedi matin, avant son premier match dans la LNH.

Ce qu’il y a également de cool, c’est de toucher enfin à son rêve de jouer dans la LNH.

Le camp des recrues du Canadien où il s’est démarqué, le calendrier préparatoire au cours duquel il a fait bonne impression. 

Tout se bouscule

Et, plus récemment, son rappel par l’équipe canadienne junior, l’échange l’impliquant et son match avec le Canadien sont autant d’étapes le rapprochant du but.

«Disons que l’année 2023 part vraiment du bon pied pour moi, raconte Beck. C’est fou ce qui est arrivé au cours des 365 derniers jours. J’ai encore l’impression que je n’ai pas eu assez de temps pour tout assimiler ce qui m’est arrivé.»

Il ne cache pas que, parfois, il a l’impression que tout se bouscule.

«Essayer de devenir un joueur de hockey, ça remplit une vie. C’est quelque chose auquel on doit s’habituer. Spécialement à ce niveau. Tu es sur la route souvent. Tu ne vois pas souvent ta famille, mais tu essaies d’en profiter parce que c’est un rêve qui devient réalité.»