Patrice Bergeron grimpe chez les légendes des Bruins

Déjà reconnu comme l’un des plus grands attaquants défensifs de l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH), Patrice Bergeron continue d’engranger les points, grimpant chaque match un peu plus parmi les meilleurs pointeurs du circuit.
Samedi contre les Sharks à San Jose, l’attaquant des Bruins de Boston a récolté deux mentions d’aide. Avec ses 1014 points avant le match contre les Ducks d’Anaheim, dimanche, il devançait Phil Esposito (1012) au troisième rang de l’histoire de la concession, ainsi que Pat LaFontaine au 90e échelon de la LNH.
Chez les Bruins, seuls le défenseur québécois Raymond Bourque (1506) et l’attaquant Johnny Bucyk (1339) le devancent toujours.
«C’est assez spécial quand on regarde les gars qui sont là-haut, des légendes du sport, des gens pour qui j’ai beaucoup de respect et qui ont eu un impact énorme sur l’organisation, mais aussi sur la ligue elle-même et sur le hockey, a dit Bergeron après la victoire de 4 à 2 des siens, selon le site officiel de la LNH. C’est spécial, c’est sûr.»
À sa façon
L’entraîneur-chef Jim Montgomery s’est servi de la séquence qui a mené au deuxième filet de David Pastrnak, survenu alors que les Bruins défendaient une avance de 3 à 2, pour décrire la contribution du quintuple lauréat du trophée Selke.
Pendant que Pastrnak et Brad Marchand se démenaient profondément dans la zone des Sharks, Bergeron patrouillait au centre de la zone afin d’éviter tout surnombre à l’autre bout de la patinoire.
«C’est 3 à 2 et il pourrait être devant le filet pour récupérer la rondelle, mais il reste dans le haut de la zone et laisse Marchand et “Pasta” travailler du côté offensif, a relevé Montgomery. Juste après, la rondelle est venue vers lui et il a fait le jeu pour “Pasta”. Je suppose qu’il est plus intelligent que tout le monde.»
Avoir de l’impact
D’ailleurs, Montgomery estime que Bergeron pourrait avoir cumulé beaucoup plus de points s’il n’avait pas été si responsable défensivement. Mais Bergeron n’a jamais eu l’intention de changer son style au détriment de ses habiletés défensives.
«C’est simplement la façon dont j’ai appris à jouer, a déclaré Bergeron. Je ne me suis jamais vraiment arrêté pour m’inquiéter des points et des statistiques. Pour moi, tout est question de résultats et de m’assurer que nous le faisons en équipe.»
«Personnellement, je veux aider mon équipe autant que possible et avoir le plus d’impact possible sur la glace. Et ça commence par la défensive, les mises au jeu et les détails. Ça n’a pas besoin d’être sur la feuille de pointage. Évidemment, vous voulez contribuer offensivement, mais ce n’est pas sur cet aspect que j’évalue mon jeu.»