«Patrice veut une autre coupe», -Jim Montgomery
L’excellent (et surprenant) début de saison des Bruins est en grande partie attribuable à leur groupe de leaders, mené de main de maître par Patrice Bergeron. C’est du moins ce qu’en pense l’entraîneur-chef de la formation, Jim Montgomery.
Montgomery, Montréalais d’origine, assure n’avoir rien vu de tel dans sa carrière. «C’est le meilleur capitaine que je n’ai jamais côtoyé, comme joueur et comme entraîneur. Il est en contrôle de tout, sur la glace comme dans le vestiaire», affirme celui qui était en entrevue avec JiC mercredi soir. Vous pouvez d’ailleurs voir leur entretien complet dans la vidéo en tête de l’article.
Le leadership du 37 des Bruins est incontestable. Si les Bruins font aussi bien, c’est parce que « [Patrice] veut gagner une autre coupe Stanley, et tout le monde travaille dans cette optique-là». C’est d’ailleurs ce qui explique le retour de David Krejčí à Boston.
Et les deux premiers centres des Bruins livrent la marchandise. Le natif de l’Ancienne-Lorette cumule quatre buts et trois passes en sept rencontres, alors que Krejčí, qui pivote un trio avec Taylor Hall et le fumant David Pastrnak, a six passes et huits points depuis le début de la saison.
Tout cela permet aux Bruins de figurer au sommet du circuit Bettman avec une fiche de 6-1-0 et un impressionnant total de 30 buts marqués. Ils sont d’ailleurs invaincus au TD Garden en cinq occasions.
Cette fiche en surprend plus d’un, et Montgomery le premier. «Honnêtement, avec les blessures [à long terme de McAvoy et Marchand], nous aurions été satisfaits d’une fiche de ,500 jusqu’à leur retour», répond honnêtement celui qui a dirigé les Stars pour 113 rencontres entre 2018 et 2020.
Un leader hors-glace
Lorsque Jim Montgomery a été engagé le 1er juillet dernier, il n’a fallu que quelques heures avant que Bergeron lui lâche un coup de fil. «Nous avons parlé une trentaine de minutes. Tout de suite, il m’a dit Bienvenue dans la famille des Bruins de Boston», témoigne l’entraîneur.
«C’est une des rares fois où j’ai parlé à Patrice depuis mon arrivée, parce que c’est un joueur parfait. Il ne fait pas d’erreurs, et quand il en fait, il le sait tout de suite. C’est pour ça qu’on ne se parle pas souvent», ajoute-t-il en riant.
Bergeron sera un membre du temple de la renommée assurément, étant un des plus grands d’une organisation qui déborde d’histoire. Par ailleurs, l’homme de 53 ans est tombé en amour avec Boston. «J’étais surpris d’avoir l’opportunité, mais je ne pourrrais pas être plus reconnaissant d’être dans une ville où les partisans sont aussi passionnés. C’est une équipe des six originales après tout!»