Patrick Roy: «On a eu de bons échanges»

La rencontre de lundi après-midi entre la LHJMQ et les Remparts a permis «aux deux côtés de faire valoir leurs points, et ça a été fait très respectueusement», a assuré l’entraîneur-chef et directeur général de l’équipe, Patrick Roy.  

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Le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau, le directeur de l’arbitrage, Richard Trottier, et le préfet de discipline Éric Chouinard ont rencontré Roy et le président des Remparts, Jacques Tanguay, par visioconférence, à la suite de la mésentente entre les deux partis au sujet de l’arbitrage. 

«Ça s’est bien passé et on a eu de bons échanges. C’est sûr que j’aimerais que les standards soient plus clairs et qu’il y ait moins de zones grises. […] Il y avait une ouverture des deux côtés. On a échangé sur plusieurs choses, dont la série contre Shawinigan l’an dernier. Ça a été fait dans le respect, et je suis satisfait de cette rencontre-là», a expliqué Roy, mardi matin. 

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La rencontre de lundi a, en quelque sorte, bouclé la boucle d’une histoire qui fait les manchettes depuis l’expulsion de Roy, en première période d’un match préparatoire présenté à L’Ancienne-Lorette, le 10 septembre. Les commentaires de ce dernier, à la suite du match – et qui s’ajoutaient à ceux qu’il avait formulés quelques semaines auparavant en réclamant le remplacement de Trottier à la tête de l’arbitrage de la LHJMQ –, lui ont valu un match de suspension et 5000$ d’amendes. 

«L’objectif de cette rencontre est qu’on puisse passer à autre chose. On a mis sur la table ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas, autant de leur côté que du nôtre. Je ne suis pas parfait moi non plus. J’ai du travail à faire sur moi-même quand je suis derrière le banc. Je l’ai bien compris, le message.» 

Pour la ligue

Par ailleurs, Roy s’est défendu de vouloir bénéficier de passe-droits avec les Remparts de Québec, de la part des officiels. 

«Ce que je fais, je ne le fais pas pour les Remparts de Québec. Quand je parle de standards, c’est pour toute la ligue. Quand j’ai vu ce qui était arrivé à l’Île-du-Prince-Édouard, je n’étais pas content non plus», a-t-il mentionné, faisant référence à la pénalité controversée imposée à Xavier Simoneau lors du premier match de la finale de la Coupe du président, qui avait permis aux Cats de créer l’égalité et de l’emporter en prolongation. 

Ce dernier estime d’ailleurs avoir mentionné tout haut ce que plusieurs de ses collègues pensent tout bas, alors que plusieurs d’entre eux l’ont appuyé en privé. 

Aimerait-il, toutefois, que certains l’aident en dénonçant, eux aussi, publiquement ce qu’ils déplorent? 

«Quand ça coûte 5000 piastres d’amendes, ça doit en freiner une bonne gang», a-t-il conclu.