Paul Byron voulait rester avec le Canadien – TVA Sports
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Prendre sa retraite, accrocher ses patins. Chaque joueur de hockey redoute ce jour inévitable d’une carrière. Pour Paul Byron, ce jour était prévu depuis un bout de temps. Depuis le jour où il s’est rendu compte que la douleur qu’il devait endurer au niveau de ses hanches commençait même à l’importuner dans son quotidien de mari et de père de famille. Se rendant à l’évidence, il a eu la vivacité d’esprit de préparer son après-carrière.
«J’aime le hockey, j’aime être à l’aréna et j’aime être ici. Je savais que mon temps comme joueur était terminé, alors je me demandais comment je serais en mesure de rester dans la game », a indiqué Byron, nommé consultant dans l’équipe de développement des joueurs du Tricolore.
Curieusement, c’est le nombre incalculable de blessés dans le camp du Tricolore qui a donné l’occasion à Byron de découvrir une facette du jeu qui pourrait lui plaire. Puisqu’il n’y avait pas assez de sièges sur la passerelle pour tous les éclopés de l’équipe, Kent Hughes et Geoff Gorton ont invité l’attaquant à regarder les matchs depuis la loge des dirigeants de l’équipe.
« À ce moment, il n’y avait rien sur la table. J’ai accepté l’offre de Kent et de Geoff parce que j’étais curieux de voir comment fonctionnait ce côté-là du hockey », a raconté l’athlète de 34 ans.
Une facette de la business avec laquelle il est rapidement tombé en amour.
« Je vois le match d’un angle différent et je peux me servir de mon expérience pour aider les jeunes, a indiqué l’Ontarien. C’est vraiment amusant. Il y a beaucoup de jeunes ici. Je suis excité pour ce nouveau chapitre de ma vie. Je voulais rester dans le hockey et continuer à travailler avec l’équipe.»
Encore de la douleur
Byron ne cache pas qu’il lui faudra quelque temps pour se faire à l’idée qu’il ne foulera plus la glace en tant que joueur de hockey. D’ailleurs, il tente parfois de pousser un peu plus la machine pour voir jusqu’où il peut aller.
« Quand je le fais, ça me fait mal pendant quelques jours, a-t-il indiqué. D’ailleurs, il y a des jours où ça fait encore mal, mais je me suis habitué. Et c’est certain que ça va mieux depuis que je ne joue plus. »
En plus de ces fonctions de consultant chez le Canadien, Byron pourra désormais profiter de ses temps libres pour aider les entraîneurs de son garçon et de sa fille. Tous deux évoluent dans l’atome AA. D’ailleurs, l’an dernier, il a tenu à s’assurer de leur faire vivre l’envers du décor en les amenant souvent avec lui à Brossard et au Centre Bell.
« Je savais que ça pourrait être ma dernière année à Montréal, alors je voulais partager cette expérience le plus possible avec eux. »
« Le plus beau but de ma vie »
Maintenant papa et mari pratiquement à temps plein, Byron pourra se mettre les pieds sur le pouf en se disant qu’il a possiblement marqué l’un des plus beaux buts des cinquante dernières années. Celui inscrit à genoux, dans le premier match de la série face aux Maple Leafs, au printemps 2021.
« C’est le plus beau but de ma vie, celui dont tout le monde me parle, a reconnu Byron, sourire de satisfaction au visage. Ce moment-là, c’est comme un rêve. C’est une de mes dernières images de joueur, le point final d’une belle carrière. »
Une carrière qui l’aura vu disputer sept saisons et 383 matchs avec le Tricolore.
Voyez son point de presse dans la vidéo ci-dessus.