Pour ne jamais oublier Mike Bossy – TVA Sports

Tanya Bossy et Mikael Lalancette ont réussi l’impossible, en résumant la grande carrière du légendaire Mike Bossy dans un livre. 

Ce lundi soir à la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, la fille de l’ancienne vedette des Islanders et le journaliste ont lancé la biographie 50 jours dans la vie de Mike Bossy.

Un travail colossal de recherche, mais nécessaire afin de rendre hommage à l’un des meilleurs buteurs de l’histoire de la Ligue nationale.

«Nous sommes sereins. On a l’impression au cours des derniers mois d’avoir tout fait afin de faire briller Mike. Il fallait un livre en français pour raconter la vie de notre ancien collègue, le père de Tanya. Nous sommes heureux ce soir de pouvoir lancer ce livre-là», a mentionné Mikaël Lalancette. 

«Mon père m’a beaucoup donné quand j’étais adolescente et adulte. Je sentais que j’avais une dette envers mon père lorsqu’il est décédé de faire ce livre-là. C’est une preuve tangible qu’il a existé, ce qu’il a accompli et l’homme incroyable qu’il a été», a ajouté Tanya Bossy. 

Les intervenants sont nombreux dans le livre. L’auteur Mikaël Lalancette a rencontré une centaine de personnes et a consulté des milliers de documents afin de résumer la vie du grand Mike. 

Et puisque ce dernier a marqué 50 buts à neuf reprises dans la LNH, il était important pour l’auteur de refléter ce chiffre à travers la biographie de Bossy.

«C’est un chiffre qui obsédait Mike. Que ce soit dans le junior à Laval et avant même de jouer un seul match avec les Islanders. Ce n’est pas un secret qu’il avait promis à Bill Torrey qu’il allait marquer 50 buts à sa première saison. C’est trop un chiffre fort dans la vie de Mike pour que ce ne soit pas dans le livre de façon tangible. Il n’y avait pas de meilleure façon que de diviser ce livre-là en 50 jours», a commenté Lalancette.

Une injustice réparée 40 ans plus tard

En 1982, la Société Saint-Jean-Baptiste annonce qu’aucun athlète ne s’est assez démarqué afin de recevoir le prix Maurice-Richard.

Mike Bossy était-il trop «anglophone» pour l’organisme ? 

Peu importe les raisons de l’époque, cette injustice a été réparée ce soir, puisque Mike Bossy a reçu le trophée Maurice-Richard de façon posthume. 

«C’est un geste fort que pose la Société Saint-Jean-Baptiste ce soir. Moi je veux le voir de façon positive. La Société reconnaît que Mike a connu une excellente carrière, mais que son attachement au Québec n’a jamais suscité le moindre doute», a souligné Mikaël Lalancette.