Quentin Miller veut ramener la coupe à Montréal – TVA Sports

NASHVILLE | Le gardien Quentin Miller a grandi en idolâtrant Carey Price. Sélectionné par le Canadien de Montréal en quatrième ronde du repêchage, jeudi, il a maintenant l’intention de réussir ce que son modèle n’a pas réussi à accomplir: ramener la 25e coupe Stanley dans la métropole. 

Le gardien des Remparts de Québec n’était pas à Nashville, incertain d’être sélectionné. Il a donc regardé la séance de sélection depuis son salon, avec sa famille.

«Le Canadien, c’est l’équipe que je regarde depuis que je suis tout jeune. C’est à cause de Carey Price que je suis devenu gardien de but. De faire partie de cette organisation, c’est un honneur incroyable. Je regardais tous leurs matchs quand j’étais jeune et ça fait bizarre de me dire que je suis rendu un membre de leur organisation.»

Lorsqu’on lui demande pourquoi Carey Price l’a incité à devenir gardien, Miller se ravise en riant.

«En fait, à la base, j’ai commencé à garder les buts à cause de mes deux frères plus vieux. On jouait toujours au mini-hockey et c’est moi qu’ils envoyaient devant le filet parce que j’étais le plus jeune. Par la suite, Carey Price est devenu mon modèle parce qu’il est calme, confiant et athlétique. Donc j’ai commencé à cause de mes frères, mais c’est Price qui m’a poussé à persévérer.»

Faire partie de la solution

Le Canadien a fait le plein de gardiens de but, jeudi. Ils ont tout d’abord réclamé Jacob Fowler en troisième ronde, Miller à la fin du quatrième tour, puis le cerbère russe Yevgeni Volokhin.

«Mon but, c’est d’aider l’équipe à gagner la coupe Stanley. Même si Price ne l’a pas fait, c’est un gardien générationnel, une légende. Mon but, c’est d’être comme lui, mais de gagner une coupe.»

Une saison d’apprentissage

S’il n’était pas à Nashville, c’est qu’il n’était pas certain d’être réclamé en raison du fait qu’il n’a pas joué beaucoup de matchs la saison dernière. Auxiliaire à William Rousseau avec les Remparts, il n’a joué que 20 parties en saison régulière avant de regarder la totalité des séries éliminatoires depuis le banc.

«J’étais conscient qu’il y avait plusieurs facteurs qui pouvaient jouer contre moi et j’essayais de me faire le moins d’attentes possible. Je me disais que si je n’étais pas repêché, ça ne voulait pas dire que c’était la fin.

«J’ai toutefois beaucoup appris la saison dernière. J’ai vu c’était quoi être un professionnel en côtoyant plusieurs vétérans comme Justin Robidas et Nathan Gaucher. Dans les pratiques, les gars étaient forts! J’ai pris beaucoup d’expérience et j’ai amélioré plusieurs points techniques.»