Rafaël Harvey-Pinard ne restera pas les bras croisés

La route sera ardue, mais Rafaël Harvey-Pinard compte bien convaincre le Canadien de Montréal de lui faire une place dans sa formation pour le début de la saison.

Le Québécois de 23 ans amorcera sa troisième campagne professionnelle. S’il a goûté à ses premiers matchs dans la Ligue nationale de hockey (LNH) l’année passée, il devra toutefois prouver qu’il est meilleur que quelques-uns des 13 attaquants avec un pacte à un volet, ou alors devancer Juraj Slafkovsky et Cole Caufield dans l’évaluation des entraîneurs, pour réaliser son objectif.

«J’arrive au camp pour forcer la main, a affirmé d’entrée de jeu le numéro 49 en point de presse, samedi. Je suis conscient qu’il y a beaucoup d’attaquants, mais je vais me concentrer sur mon jeu. J’ai confiance en ce que je peux faire sur la patinoire et je vais tout donner pour faire ma place.»

Harvey-Pinard estime que la dernière campagne, qui a été sa première complète dans la Ligue américaine, l’aidera certainement dans sa quête.

«Je pense que ça fait une grosse différence. Je pense que ça se voit un peu sur la patinoire. J’essaie d’amener un peu plus d’offensive et garder un peu plus la rondelle. C’est sûr que ça a aidé, l’année passée.»

Chimie immédiate

Pour se faire valoir, Harvey-Pinard a juste ici eu l’occasion d’évoluer avec Slafkovsky et Owen Beck, tous les deux sélectionnés parmi les 33 premiers au cours du dernier repêchage de la LNH.

«Ça va super bien, s’est-il réjouit. Il amène beaucoup de choses sur la patinoire, donc c’est “l’fun” de jouer avec [Slafkovsky]. C’est facile. Avoir ce poids, là, patiner aussi vite, être habile sur tes patins…. Il amène beaucoup d’offensive. Ça rend la tâche facile pour les autres gars sur la patinoire.»

« Quand tu arrives au camp, c’est la première fois que tu les côtoies. Honnêtement, ça a cliqué tout de suite. On a une belle chimie et on se retrouve facilement. Je ne m’y attendais pas, mais je savais que ce sont des bons joueurs de hockey, donc ça augmente les chances que ça clique aussi.»