Saga Evgenii Dadonov: la vraie histoire selon Kent Hughes
Plus les jours passent, plus le cas d’Evgenii Dadonov ressemble à une patate chaude. Le Russe est-il frustré de son rôle? Le fait d’avoir été laissé de côté samedi soir l’a-t-il froissé? Chose certaine, les ouï-dire ne manquent pas dans le marché montréalais, mais ce ne serait que «les réflexes du passé», pour reprendre l’expression du journaliste Marc-André Perreault.
Le reporter de TVA Sports, qui était de passage au Minnesota, a croisé Kent Hughes au deuxième entracte du match de mardi et le directeur général des Canadiens lui a fait un état de la situation du Russe.
«Vendredi, l’agent de Dadonov appelle Kent Hughes. Les deux ne se connaissent pas. Il lui dit “ce ne sont peut-être pas les meilleures conditions pour lui avec le temps de glace et tout”. Kent Hughes a dit “je n’ai aucun problème avec ça, j’aurais fait la même chose comme agent”», a raconté Perreault à l’émission L’Après-match LNH.
«N’importe quel agent veut améliorer le sort de son joueur. Cela dit, Dadonov participe à l’entraînement samedi et apprend qu’il ne jouera pas (contre les Blues). C’est Kent Hughes qui va voir Dadonov après le match et non le contraire. Ils ont une discussion pour se dire les vraies affaires et être franc-jeu.»
«Dadonov reconnait que son niveau de jeu n’est pas suffisant et qu’il peut en faire davantage.»
Pour ce qui est du virus, Hughes a informé que ce n’est que le lendemain que le joueur a commencé à ressentir des symptômes grippaux.
«En aucun temps n’a-t-il boudé, a fait savoir Marc-André Perreault. Il a contracté un virus. C’est la réalité et même son fils est malade. C’est un virus qui court et il y a pas mal de monde qui l’a eu. Donc, ce fut l’ingrédient pour la tempête parfaite. Quand un vétéran est soudainement laissé de côté, “pouf!’. On peut se poser des questions.»
Les Canadiens ont présentement 15 attaquants dans l’effectif. Lorsque reviendra le défenseur Joel Edmundson, qui n’a toujours pas le feu vert, des décisions importantes seront prises, il va sans dire.
Ci-dessus, en tête d’article, voyez le compte-rendu de Marc-André Perreault.