Ski alpin: un début de saison attendu

Valérie Grenier s’élancera du portillon de départ à la première Coupe du monde de la saison prévue ce samedi, à Sölden, en Autriche, et aura dans sa mire les podiums et un retour aux épreuves de super-G.

Après un bon été d’entraînement, Grenier souhaite poursuivre sa lancée de la dernière campagne. Elle notamment signé la meilleure performance de sa carrière en slalom géant, une quatrième place, à l’étape de Kranjska Gora, en Slovénie, en janvier.

Sans se mettre de pression inutile, elle se dit maintenant prête à franchir une nouvelle étape.

«J’ai envie de bâtir sur mon rythme de la saison passée, mentionne-t-elle au bout du fil en entrevue avec Sportcom. Je me sens bien et je veux continuer à être constante pour faire ma place dans les sommets du classement. Je crois que si je devais me fixer un objectif précis, ce serait probablement de me retrouver sur un podium en Coupe du monde.»

Au-delà du slalom géant, la double athlète olympique tentera également un retour aux sources cette saison. Celle qui avait subi une quadruple fracture de la jambe droite lors d’une descente d’entraînement en super-G à la Coupe du monde d’Äre, en Suède, en 2019, souhaite mettre les douloureux souvenirs derrière elle et renouer pour de bon avec la spécialité.

«Je veux faire mon retour pour vrai cette année et je me suis entraînée principalement pour ça durant l’été, assure-t-elle d’un air déterminé. Je ne veux plus craindre le super-G. Je veux retrouver ma confiance et redevenir la Valérie d’avant la blessure. J’essaie de revenir depuis un moment, mais il y avait toujours un blocage. Je pense que cette année est la bonne.»

Une bonne nouvelle juste avant la saison

La station de ski Mont-Tremblant n’a pas accueilli d’étape de la Coupe du monde de ski alpin depuis mars 1983, mais la situation est sur le point de changer. C’est ce qu’a annoncé Canada Alpin, mardi, alors que les meilleures skieuses débarqueront à la station en décembre 2023 à l’occasion de deux courses en slalom géant.

Cette nouvelle a été très bien accueillie par Grenier qui a déjà entouré les dates à son calendrier. «C’est fou! On dirait que je n’en reviens pas encore. J’aurai la chance de faire une course chez moi, à la montagne où j’ai commencé à skier. C’est incroyable, je ne pensais jamais pouvoir faire ça durant ma carrière», se réjouit-elle.

Avec Grenier, Sarah Bennett ainsi que Laurence St-Germain et Marie-Michèle Gagnon, la délégation québécoise est déjà importante au sein de l’équipe féminine canadienne. Et Grenier est persuadée que la future Coupe du monde de Mont-Tremblant amènera une nouvelle vague de skieuses de la Belle Province à se démarquer.

«Ce sera incroyable pour les jeunes athlètes qui auront la chance de voir les meilleures au monde skier en personne chez nous. Je suis convaincue que ça donnera de l’espoir aux jeunes skieuses et peut-être, dans quelques années, elles skieront à Mont-Tremblant en Coupe du monde», conclut-elle.