Un manque de parit̩ dans la LCF? РTVA Sports

Si le duel de jeudi soir, à Winnipeg, entre les Alouettes et les Blue Bombers pouvait sembler inégal à première vue avant le début de la rencontre, les prochains jours risquent de révéler davantage le manque de parité sévissant dans la Ligue canadienne de football en 2023.  

Le cas des Elks (1-9) est certainement le plus particulier. Dimanche, la formation d’Edmonton tentera de mettre fin à une interminable séquence de 22 défaites consécutives à domicile en recevant le Rouge et Noir d’Ottawa (3-7). Le dernier gain de l’équipe au Stade du Commonwealth remonte au 12 octobre 2019. 

Ça fait si longtemps que l’équipe se nommait alors les Eskimos. 

Les Elks, qui avaient perdu leurs neuf premières parties de la présente saison (dont cinq à domicile), ont minimalement gagné leur plus récent match, la semaine dernière, à Hamilton.

Somme toute, la question se pose: y a-t-il un manque de parité dans cette ligue à neuf équipes? Assurément.

Les Argos font peur

Avant le match de dimanche à Edmonton, les Argonauts de Toronto (7-1) recevront pour leur part la visite des Stampeders de Calgary (3-7), vendredi soir, tandis que les Lions de la Colombie-Britannique (7-3) pourraient ne faire qu’une bouchée des Tiger-Cats (3-6), samedi, à Vancouver.

Pour analyser les forces en présence, l’efficacité des quarts demeure logiquement un incontournable. Chad Kelly, des Argonauts, Zach Collaros, des Blue Bombers, et Vernon Adams fils, des Lions, accomplissent tous du bon boulot depuis le début de la campagne. Ils sont ceux qui dominent d’ailleurs la LCF dans la catégorie des touchés par la passe.

Crédit photo : Martin Chevalier / JdeM

Champions en titre de la Coupe Grey, les Argos ont inscrit un total de 268 points en seulement huit matchs, cette saison. On parle d’une moyenne de 33,5 points par partie. Cela aide inévitablement à accumuler les victoires. 

L’importance des revirements

Les fiches des différentes équipes de la LCF peuvent aussi s’expliquer, en partie, par le nombre de revirements. Les Argonauts ont ainsi volé le ballon à 23 reprises à l’ennemi, dont 14 fois sur des interceptions. Les clubs adverses ont par ailleurs profité de seulement 11 revirements contre Toronto. Kelly en est un qui protège admirablement bien le ballon.

À l’autre bout du spectre, les Elks ont réussi seulement 17 revirements en 10 matchs, ce qui correspond à moins de deux en moyenne par partie.

  • Présentant un dossier de 8-2 avant d’affronter les Alouettes, jeudi soir, les Blue Bombers de Winnipeg, un modèle d’excellence, sont en voie de connaître une septième saison consécutive avec une fiche supérieure à ,500.