Un superbe hommage de Kevin Hayes à son frère disparu – TVA Sports

L’attaquant des Blues de St. Louis Kevin Hayes a publié mercredi un touchant témoignage à la mémoire de son frère Jimmy, un ancien joueur de la LNH décédé d’une surdose accidentelle de cocaïne et de fentanyl il y a exactement deux ans, le 23 août 2021.

À l’évidence, Kevin Hayes admirait beaucoup son frère aîné et il a à cœur de faire perdurer sa mémoire aussi longtemps que possible.

«Jimmy avait cette façon innée de vous faire sentir cool», s’est rappelé Hayes dans un article publié sur le site The Players’ Tribune.

Énumérant les façons dont Jimmy l’a aidé au plan social lors de ses années à l’école et à l’université Boston College, où les deux ont été coéquipiers, Hayes se souvient d’un garçon immensément populaire, au grand cœur. En dépit de tous ses succès, Jimmy Hayes était toujours resté une personne de qualité.

«Il avait toutes les raisons d’être une petite merde prétentieuse… et il était tout simplement LE gars (“The Man”)», a-t-il écrit, avant de se rappeler nombre d’anecdotes impliquant leur vie de famille, les parties de «Call of Duty» avec 10 autres amis, les buts qu’ils marquaient ensemble à Boston College et toute la fierté que cela inspirait à leurs parents.

L’aîné a disputé 334 rencontres dans la LNH avant de se retirer au terme de la campagne 2018-2019.

«Quand Jimmy a accroché ses patins en 2019, il est immédiatement devenu mon partisan numéro 1», a expliqué Hayes, ajoutant qu’après chaque match qu’il disputait, les deux frères avaient des discussions vidéo sur la rencontre qui venait de se terminer. Jimmy encourageait toujours son petit frère en plus de lui prodiguer des conseils pointus.

«Je m’ennuie de ces appels vidéo avec lui plus que n’importe quoi d’autre dans le monde», a avoué Kevin, avant de revenir sur son décès.

«Tout le monde a vu les manchettes, on ne peut l’éviter. Il y a deux ans, mon frère est décédé d’une surdose accidentelle de cocaïne et de fentanyl», a-t-il rappelé, avant de déplorer la véritable épidémie de dépendance aux opioïdes qui frappe un peu partout aux États-Unis.

«Ça me fait tellement mal que certains jours, je peux à peine le supporter. C’est simplement la vérité», a écrit le hockeyeur de 31 ans.

«J’ai perdu mon meilleur ami à cause d’une drogue qui détruit l’Amérique», a-t-il ensuite dénoncé.

Le texte se termine sur un dernier hommage à Jimmy Hayes, mentionnant son rôle au sein de sa famille.

«Toute sa vie, il aura été le ciment qui faisait tout tenir ensemble.»