Une coupe Stanley qui fera du bien

Il reste huit équipes en lice pour l’obtention de la coupe Stanley. Quand je regarde les équipes restantes, je me dis que celle qui en sortira gagnante comblera un énorme vide laissé au fils des ans.

Je m’explique.

D’abord, les Maple Leafs. Pas besoin de vous faire un dessin et 1000 analyses. Ils n’ont pas gagné la coupe Stanley depuis 1967. C’est tout.

Pour leur part, les Panthers ont connu plusieurs années de misère depuis leur arrivée dans la LNH, à l’exception de 1996 quand ils ont atteint la finale. Ce club a souvent été la risée de la ligue.

De leur côté, les Devils sont en panne sèche depuis leur dernière coupe Stanley en 2003. Mis à part leur présence en finale en 2012, il n’y a pas eu beaucoup de moments réjouissants au New Jersey.

Les Hurricanes, eux, ont connu plusieurs périodes de noirceur depuis leur seule conquête en 2006. Ils ont souvent raté les séries.

Dans l’Ouest, les Oilers n’ont pas beaucoup célébré depuis leur dernière coupe Stanley en 1990. Si on exclut la finale de 2006, les Oilers ont davantage amassé les premiers choix.

Ensuite, les Golden Knights rêvent de donner rapidement un premier championnat à leurs partisans. C’est venu très près en 2018, mais il y a eu l’énorme déception de l’an dernier.

Que dire du Kraken, qui pourrait marquer l’histoire en gagnant le précieux trophée à sa deuxième année d’existence. Déjà, de voir l’équipe au deuxième tour est une surprise.

Et finalement, les Stars n’ont gagné qu’une seule coupe Stanley et c’était en 1999. Depuis, il y a eu les finales de 2000 et 2020, mais surtout beaucoup d’inconstance.

La finale rêvée

C’est difficile de prédire ce qui va se passer d’ici la fin du mois de mai. Cependant, je suis d’avis qu’une finale toute canadienne entre les Maple Leafs et les Oilers serait un scénario parfait.

Le gros marché de Toronto contre l’équipe du meilleur joueur au monde. Ce serait la première finale entre deux équipes canadiennes depuis celle de 1989 qui avait opposé les Canadiens aux Flames.

Bref, on a le droit de rêver.