Une finale qui promet des feux d’artifice à Saint-Hyacinthe

La finale du gala de boxe «Soirée de combats à Saint-Hyacinthe» laissera place à deux pugilistes qui ne savent que trop bien comment passer le K.-O. à leurs adversaires, en Alexis Barrière et Adam Braidwood, ce qui laisse présager un combat haut en couleur, samedi, au Stade Louis-Philippe-Gaucher.

En sept combats professionnels, Barrière (7-0-0, 6 K.-O.) n’a vu qu’un seul de ses duels se rendre à la limite. La situation est identique pour Braidwood (14-2-0, 13 K.-O.), qui n’a entendu la cloche finale qu’une fois en 16 pugilats professionnels. Les deux athlètes de la catégorie des poids lourds envisagent ainsi un combat rapide. 

«C’est ainsi que ça devrait être dans la division des poids lourds. Nous ne jouons pas à la boxe, c’est un combat pour hommes, a lancé Braidwood, jeudi, lorsque joint au téléphone. Ça devrait être un combat intéressant.»

«Je m’en vais là pour chercher la victoire, donc ça se passera comme ça va se passer, mais de la façon que je sais que lui va m’attaquer, je serais très surpris que ça se rende à la décision [des juges]», a ajouté le Québécois de 27 ans.

Barrière a l’habitude de combattre devant parents et amis, lui qui a, entre autres, fait partie de quelques combats en sous-carte des galas du Groupe Yvon Michel. Cette fois, cependant, il sera la tête d’affiche du gala présenté par New Era Promotion.

«L’excitation en soi est un peu plus élevée. [Il y a] de la pression, de l’adrénaline, tu veux faire une bonne performance devant le monde chez toi et tu te bats plus tard, donc tu dois t’adapter en conséquence.»

Braidwood, lui, est natif de la Colombie-Britannique, mais il est habitué de venir dans la Belle Province pour pratiquer son art. L’athlète de 38 ans a d’ailleurs disputé ses deux derniers combats professionnels au Centre Gervais Auto de Shawinigan, en 2018 – face à Simon Kean – et l’année suivante.

«Les gens au Québec me traitent très bien, a-t-il raconté. Je ne me sens jamais comme le boxeur qui vient d’ailleurs, comme l’adversaire. Je me sens toujours comme l’espoir du coin.»

Un repos bien accueilli

Le début de l’année 2022 n’a pas été de tout repos pour Barrière, qui en sera à son quatrième combat du présent calendrier grégorien contre Braidwood.

Le représentant de la Belle Province a d’abord eu raison du Mexicain Israel Nava Lopez, le 11 mars, au Casino de Montréal, avant de se battre de nouveau, 14 jours plus tard, à Trois-Rivières. Il avait alors battu un autre Mexicain en Marc Antonio Canedo.

Barrière est monté de nouveau dans le ring moins de deux mois après cela, plus précisément le 21 mai, au Complexe Sportif Bell de Brossard. Encore une fois, il a mis fin au pugilat avant la limite permise, devenant du même coup champion canadien des poids lourds en ayant le meilleur sur Abokan Bokpe.

Il aura donc profité d’une pause de plus de cinq mois au moment de se présenter à Saint-Hyacinthe, vendredi soir.

«Ça fait du bien. Des fois, camp d’entraînement après camp d’entraînement, tu as des petits bobos ici et là, donc [j’ai eu] un peu de temps «off» pour réparer les bobos et après ça on a recommencé en force», a soutenu Barrière.