Une histoire que le Wild tient à laisser en arrière
Maintenant qu’il est bel et bien revenu en Amérique du Nord, l’attaquant du Wild du Minnesota Kirill Kaprizov peut se concentrer sur le hockey.
Il n’a pas du tout envie d’élaborer sur ses ennuis de l’été qui ont constitué pour lui un obstacle important.
Présent à l’ouverture du camp d’entraînement des siens, le Russe a bien failli ne pas être présent en raison du conflit armé en Ukraine. Son cas a été évoqué par les médias en juillet après que des informations concernant l’espoir des Flyers de Philadelphie Ivan Fedotov, qui aurait été envoyé dans une base militaire russe, eurent fait surface.
À l’époque, le directeur général du Wild, Bill Guerin, avait nié quelconque problème au sujet de Kaprizov et de la possibilité de le voir incapable de franchir les frontières. Même s’il disait que le joueur se portait bien dans son pays, les doutes subsistaient. Cependant, des gens «très spéciaux» ont pu aider l’organisation à résoudre l’énigme, de sorte que le hockeyeur-étoile est arrivé au Minnesota au début août.
«Ce fut pas mal plus difficile qu’on le croyait. On a eu des ennuis pour le ramener aux États-Unis et on a obtenu de l’aide d’amis à Washington. Nous sommes très reconnaissants pour cela, a admis le DG, tel que rapporté par le quotidien StarTribune. Nous sommes heureux qu’il soit ici, sain et sauf, et en santé. Il est prêt à jouer et enthousiaste à ce propos. Tout le reste est derrière nous.»
«Kirill a été très patient et a fait exactement ce qu’il fallait. Ce fut un moment pénible pour lui», a enchaîné Guerin.
Peu volubile
La preuve, c’est que le principal intéressé n’a pas voulu exprimer ses états d’âme aux médias sur l‘épineux sujet, même s’il a affirmé par le biais d’un interprète n’avoir jamais ressenti d’inquiétude quant à sa présence au premier match de la saison.
«Si on peut s’en tenir seulement aux questions relatives au hockey actuellement, ce serait parfait, je pense», a-t-il tenu à dire.
Pour Guerin, tant et aussi longtemps que Kaprizov se trouve avec le club, il pourra respirer aisément.
«Qu’on le laisse se consacrer au hockey, a-t-il déclaré. Je ne pense pas qu’on ait vu le meilleur de Kirill. C’est un joueur spécial.»
L’athlète de 25 ans a mis la main sur le trophée Calder en 2020-2021 pour ensuite exploser l’année suivante, en vertu de 47 buts et de 61 mentions d’aide pour 108 points en 81 matchs.