Vachon c. Kowalski : le plus gros spectacle de lutte au Québec fête ses 50 ans – TVA Sports

Le 14 juillet 1973, il y a aujourd’hui 50 ans, 29 127 personnes se présentaient au stade du parc Jarry pour un spectacle de lutte produit par Lutte Grand Prix. 

À ce jour, il s’agit toujours d’un record d’assistance pour la lutte professionnelle au Québec. Plus encore, aucun match de hockey ni aucune carte d’arts martiaux mixtes n’a autant attiré et un seul gala de boxe a fait mieux. 

Une fierté pour le promoteur de l’événement, Paul Vachon, aujourd’hui âgé de 85 ans. 

« J’en suis très fier, m’a dit difficilement Paul au bout du fil hier. Sa voix s’est grandement dégradée dans les dernières années, répercussions d’un cancer de la gorge qui date de plusieurs années déjà. Il faut vraiment être concentré pour le comprendre. 

« Mon frère Maurice avait confiance en moi lorsqu’il m’a suggéré de prendre le rôle de promoteur de Lutte Grand Prix. Et sans Maurice, ce show n’aurait jamais eu le même succès. Je lui dois beaucoup. »

Maurice « Mad Dog » Vachon était sans équivoque la tête d’affiche de Lutte Grand Prix. Et en finale, il affrontait le détesté de tous et toutes, Wladek « Killer » Kowalski.

Mais pour bien comprendre le succès derrière cet événement, il faut reculer quelque peu dans le temps. 

Vouloir faire mieux que les Rougeau

La genèse de cet événement remonte à l’été 1972. La promotion rivale de Lutte Grand Prix, les As de la Lutte, propriété de Johnny Rougeau, tente un grand coup: produire un spectacle au stade du parc Jarry, là où les Expos de Montréal jouent leurs matchs locaux. On s’inspire des belles années de la lutte du temps qu’Eddie Quinn présentait des événements au stade De Lorimier, domicile des défunts Royaux de Montréal. 

Dans les trois finales de la soirée, on retrouvait un membre de la famille Rougeau : Johnny contre Abdullah the Butcher, Jacques contre le Sheik, et le fils de Jacques, Raymond, contre Don Serrano. Le tout est un succès alors que 26 237 personnes s’étaient présentées malgré un concert des Rolling Stones le même soir au Forum, qui avait aussi attiré plus de 20 000 spectateurs. D’ailleurs, les deux s’étaient terminés par une émeute. Il s’agissait alors d’un record pour un spectacle de lutte présenté au Québec. 

On avait tenté de répéter l’expérience le mois suivant, avec beaucoup moins de succès, alors que seulement 11 703 avaient assisté aux combats. 

Ne voulant pas être en reste, Lutte Grand Prix voulait elle aussi avoir sa version du stade Jarry.

Le moment était bien choisi d’ailleurs alors que la compagnie propriété d’un groupe d’actionnaires comprenant Maurice Vachon, son frère Paul, Yvon Robert Jr et Édouard Carpentier, avait le vent dans les voiles. 

Même si on venait de perdre l’exclusivité sur le Géant Ferré au profit de Vince McMahon Sr, le groupe venait de compléter une année 1972 et un début d’année 1973 qui avaient vu la promotion devenir numéro un au Québec. 

Pour donner une idée aux lecteurs, Grand Prix avait présenté 19 spectacles au Colisée de Québec, comparativement à quatre pour les As et en avait présenté 13 au Forum contre sept (en incluant les deux spectacles au parc Jarry). Lors de ces 32 spectacles, Grand Prix avait attiré près de 400 000 fans. 

De plus, Grand Prix présentait des histoires, des rivalités et des lutteurs qui connectaient bien avec les amateurs. Les frères Leduc contre les frères Vachon, Jean Ferré contre Don Leo Jonathan, de même que les Édouard Carpentier, Gino Brito, Dino Bravo et les Poudrés d’Hollywood avaient tous connu du succès dans l’organisation. 

L’idée de produire un spectacle au stade Jarry et bien entendu, attirer plus que les Rougeau et battre le record, trotte donc dans la tête de Paul Vachon. 

Maurice « Mad Dog » Vachon, NOTRE méchant

L’idée initiale est d’opposer Mad Dog Vachon à Jos Leduc, jouant sur la rivalité des deux paires de frères. On ne pouvait faire Maurice et Paul Vachon contre Jos et Paul Leduc parce que comme promoteur, Paul Vachon n’avait pas le droit de lutter à Montréal, règle de la Commission athlétique. Du côté des As, ce n’était pas Johnny Rougeau le promoteur sur le permis, mais bien Bob Langevin. Si Maurice et Jos pouvaient attirer plus de 15 000 fans à Québec, ils pourraient certainement faire un malheur à Montréal.

Toutefois, avant même qu’on puisse en faire la promotion, coup de théâtre : Jos et Paul Leduc retournent chez les As de la Lutte de Johnny Rougeau.

Les discussions entre Maurice et Paul afin de déterminer qui va remplacer le trou béant que vient de laisser Jos vont bon train. Puis tout à coup, Paul demande à Maurice le nom du lutteur le plus détesté de l’histoire du territoire. Sans hésiter, Maurice répond : Killer Kowalski. 

Un méchant contre un autre méchant en finale du plus gros gala jamais mis sur pied par Grand Prix serait un risque énorme pour la compagnie. Mais Paul rassure son frère. Maurice est un Québécois, pas Kowalski, qui, sous ses origines polonaises, est en réalité natif de Windsor, en Ontario. La foule, à choisir entre deux méchants, va se ranger du côté du Québécois, c’est certain. Maurice, c’est NOTRE méchant à nous!

Des tactiques discutables pour vendre des billets

Dans les semaines précédant l’affrontement, le publiciste de Grand Prix, Michel Longtin, se cache pour ne pas répondre aux lutteurs qui demandent le nombre de billets vendus pour l’événement. La prévente n’est vraiment pas à la hauteur.  

C’est alors que les talents de Maurice sont mis à l’avant-plan. 

Après avoir demandé à Longtin de trouver une corde que Maurice fait accrocher après les câbles de l’arène, il exécute une entrevue qui aujourd’hui aurait certainement eu l’effet contraire sur la population et les médias que celle escomptée en 1973. 

« Si je perds mon combat contre Killer Kowalski, je me suiciderai ! » dit Maurice lors de deux entrevues, une pour chacune des langues officielles. Puis, il se sert du câble que lui a trouvé Longtin, le noue autour de son cou pour ajouter un aspect visuel à l’émotion qu’il vient de créer. Maurice réussit donc à communiquer qu’il ne faudra pas manquer cette soirée. 

Dans les années 1970, les choses étaient plus simples et on connaissait moins bien l’impact des mots ou du moins, on ne s’en souciait guère. Il n’y a pas non plus d’âmes sensibles pour tout prendre au pied de la lettre et se demander qui pourrait bien avoir été offensé ou influencé par les paroles d’un lutteur qui tente uniquement de convaincre des amateurs de lutte d’acheter un billet pour voir son combat. 

Mais bon, on s’entend, ce type d’outil promotionnel ne passerait plus aujourd’hui et c’est bien correct aussi. 

L’entrevue de Maurice a d’autant plus de sens que son adversaire est Kowalski. Ce dernier jouit d’une réputation de féroce bagarreur surtout à Montréal, puisqu’il y est devenu célèbre pour avoir arraché l’oreille de Yukon Eric de façon accidentelle dans un combat présenté au Forum en 1952. 

En 1965, Eric s’est suicidé suite à un divorce et à une dépression. Bien que Kowalski n’ait rien à voir avec ce tragique destin, cette information n’est pas divulguée aux amateurs. L’histoire de l’oreille de Yukon Eric s’est racontée d’une génération à l’autre et est bien connue des amateurs des années 1970. D’ailleurs, on joue sur l’histoire de l’oreille dans la promotion du match. 

Peu de gens impliqués dans la promotion et peu de lutteurs ayant participé au spectacle sont encore vivants aujourd’hui. 

Mad Dog, Carpentier, Bravo, Robert Jr, les Poudrés, Bruno Sammartino, Jonathan, Dominic Denucci, Tony Parisi, Nick Carter, Jackie Wiecz, Sky Low Low, Tokyo Joe et Billy Two Rivers sont tous décédés. 

Gino Brito est l’un des rares à être encore parmi nous. 

« La manière que Vachon avait vendu le combat avait bien fonctionné, se rappelle Brito. Il avait dit qu’il était pour arracher l’oreille de Kowalski, pour venger ce qu’il avait fait à Yukon Eric. »

Les journaux et la télévision rapportent le tout et c’est à partir de ce moment que l’aiguille se met à bouger pour Grand Prix. 

Le matin du spectacle, les journaux rapportent que l’un des actionnaires, le promoteur Lucien Grégoire, pense que l’organisation se dirige vers une recette record. 

De son côté, le journaliste Guy Émond rapporte que son collègue Gus Lacombe a vu des gens parier sur l’issue du combat, du jamais vu en ce qui le concerne. Émond ajoute que les gens ne parlent que du combat entre Vachon et Kowalski, alors qu’il y a pourtant d’autres bons combats sur la carte. 

En effet, Grand Prix avait mis le paquet pour cette carte :

Le Géant Ferré face à Gilles « The Fish » Poisson, Don Leo Jonathan contre le Prof. Tanaka, alors que le duo composé d’Édouard Carpentier et de Bruno Sammartino contre les champions par équipe, les Poudrés d’Hollywood. 

« Bruno c’était Bruno, mais c’était à Montréal. Il n’était pas aussi populaire ici qu’il l’était à New York, explique Brito. Le match qui avait attiré et que tout le monde parlait était Vachon et Kowalski. »

Vachon devient champion!

La promotion de l’événement fonctionne si bien que le soir du combat, on doit commencer avec 30 minutes de retard tellement il y a du monde à la porte pour acheter un billet à la dernière minute. Qui plus est, la température est idéale pour présenter un spectacle de lutte extérieur. Il y a tellement de spectateurs dans le stade que Longtin n’a plus besoin de se cacher des lutteurs et il clame avec fierté à qui veut l’entendre que le stade est rempli. 

Dans la finale, Vachon perd la première chute à 7:38, mais remporte la seconde à 8:53. Le match se termine lors de la troisième chute alors que Maurice, malmené tout au long du combat, revient de l’arrière pour remporter la victoire. Les tactiques illégales de Maurice lui servent même en étant le favori de la foule, alors qu’il remporte la dernière chute en appuyant ses pieds dans les cordes, sans que l’arbitre Omer Marchessault ne s’en aperçoive. 

Maurice Vachon remporte le titre de champion au grand plaisir des amateurs. L’explosion de joie de la foule est si forte que Longtin, 40 ans après le combat, s’en souvenait encore et en avait encore des frissons.

« Mad Dog était le champion des durs de durs ce soir-là, car Kowalski ne lui a pas fait de cadeau, » dira l’arbitre Marchessault des années plus tard. 

En entrevue pour le documentaire « Wrestling with the past », diffusée au début des années 2000, Vachon et Kowalski n’hésitent pas à entretenir l’animosité de ce combat pour le plaisir et le divertissement des amateurs de lutte, et ce, malgré les années. 

« Je suis devenu célèbre quand j’ai arraché l’oreille de Yukon Eric. Toi, Maurice Vachon, tu as essayé de devenir célèbre en m’arrachant l’oreille au parc Jarry. Je ne l’ai jamais oublié. » 

Maurice toujours aussi drôle et vite sur ses patins, lui a répondu le plus simplement du monde : 

« Kowalski t’as un visage que seule une mère peut aimer. Wladek Kowalski est le lutteur que j’ai le plus détesté. C’est un gars qui m’a donné bien du fil à retordre. Quand la cloche sonnait, je le haïssais pour de vrai. »

Le Géant Ferré, sans permis, ne peut lutter

L’événement se déroule sans anicroche et sans émeute comme l’année précédente. 

Seule ombre au tableau, la disqualification du Géant Ferré.

En effet, le Géant devait affronter Gilles Poisson, l’un de ses adversaires les plus fréquents principalement à l’extérieur de Montréal. Ils s’étaient affrontés à une reprise au Forum, mais c’était déjà un an auparavant. Pendant un certain nombre de semaines, Grand Prix avait placé Poisson dans des matchs handicaps à la télévision, comme ils l’avaient fait pour André, afin de mousser l’intérêt des fans pour ce combat de belligérants. 

Toutefois, à l’époque, un lutteur devait avoir un permis de la Commission athlétique de Montréal afin de pouvoir lutter. 

« Le Géant était trop occupé et ne pouvait revenir à Montréal que la veille du show. Nous étions conscients de cela, mais le soir même, la Commission athlétique nous a informés que le Géant ne pouvait lutter parce que sa licence, au coût de 1 500 $, avait expiré, écrit Paul Vachon dans son livre. Alors je leur ai dit: “Alors quoi? Vends-lui-en une autre!” Pendant des années, ils avaient vendu des licences à de nouveaux lutteurs le soir des matchs, des renouvellements aussi. Mais pour le Géant ce jour-là, ils ont dit non. En plus, prétendant qu’ils tentaient depuis des semaines de communiquer avec nous afin de renouveler sa licence, on nous interdisait de dire à la foule que le Géant ne pouvait lutter à cause de la Commission athlétique. “Si vous le faites, nous annulerons votre licence de promoteur.” »

Même son de cloche du côté de Poisson.

« On a tout fait pour qu’il lutte. La Commission voulait montrer c’était qui les boss. La foule était déçue. On l’a su à la dernière minute. Si on l’avait su un mois d’avance, on aurait arrangé ça c’est sûr! »

Deux jours plus tard, dans le Montreal Star, certains membres de la Commission athlétique s’expliquent.

« Le 30 avril dernier, le permis de Ferré est devenu échu, explique le secrétaire Gérard Lafleur. Le 20 mai, il n’était pas officiellement sur la carte du Forum, mais il est tout de même monté dans l’arène et a sorti tout le monde du ring. Nous avons envoyé une lettre à Ferré expliquant que puisqu’il n’avait pas de permis, on ne pouvait le suspendre, mais que ses actions étaient pour être retenues contre lui lorsqu’il finirait par demander un renouvellement de son permis. Nous avons reçu une demande de renouvellement vendredi (la veille de l’événement) et nous lui avons dit qu’on la considérerait, mais qu’il aurait à s’expliquer devant la Commission au préalable. Ferré m’a dit que Lucien Grégoire était censé avoir envoyé une demande de renouvellement en mai dernier, mais nous ne l’avons jamais reçue. »

Puis, le vice-président de la Commission, Hy Brock apporte une précision.

« Ferré a frappé un des arbitres le 20 mai. Il n’est pas censé être en contact avec les arbitres, affirme Brock. Ils le savent tous. Les règles sont expliquées aux lutteurs avant chaque carte et chaque lutteur reçoit une copie de ces règles. »

Plusieurs croient, sans aucune preuve à l’appui, que les As de la Lutte et Johnny Rougeau avaient eu quelque chose à voir avec la décision intransigeante de la Commission athlétique. Johnny était très proche des membres de la Commission et avait tenté, en 1971, de bloquer l’émission d’un permis de promoteur à Paul Vachon. 

Dans tous les cas, André et Poisson ont tous deux mis les pieds dans l’arène, mais sans se toucher. L’annonceur Fernand Ste-Marie a tout simplement dit à la foule que pour une raison hors du contrôle de la promotion, le match ne pouvait pas avoir lieu. 

Un record canadien qui dura 13 années

Bien que la foule ait été déçue, puisque la grande finale de la carte opposait Vachon à Kowalski, personne n’a demandé un remboursement. Ça demeurait, par-dessus tout, le combat que tout le monde voulait voir. 

Somme toute, le spectacle a été un véritable succès, alors que 29 127 personnes ont franchi les tourniquets, battant le record établi par les As par près de 3 000 spectateurs. Au Canada, la marque tient pendant 13 ans, alors que Paul Orndorff et Hulk Hogan attirent 64 100 spectateurs au stade de l’Exhibition à Toronto en finale d’un spectacle de la WWF.

Plus encore, la foule de 29 127 spectateurs a été la plus grande assistance de lutte pour l’année 1973, non seulement en Amérique du Nord, mais partout dans le monde. 

« L’ambiance était quelque chose, tout le monde était surexcité et ça a été tout un show, se souvient Brito. Vachon contre Kowalski avait été un bon match, je l’avais regardé. Kowalski comme vilain, il l’avait l’affaire, même si son physique n’était plus le même. Il était devenu végétarien, faisait des jeûnes et avait perdu beaucoup de poids. Mais il l’avait pareil. »

Le début de la fin pour Grand Prix

À la suite de ce grand succès, Grand Prix fera la même erreur que les As en essayant de présenter au stade Jarry un autre spectacle au mois d’août. Mais tout comme ses rivaux, la promotion n’attire qu’une fraction de ce qu’elle avait fait la première fois. 

Malgré les succès qu’avaient connus Grand Prix en 1972 et 1973, les guerres internes impliquant les actionnaires ne s’apaisent pas. À l’automne 1973, Yvon Robert Jr, Édouard Carpentier et Michel Awada décident de retirer les rênes de l’entreprise des mains de Paul Vachon, qui jusque-là, avait eu carte blanche.

Le faible lien qui unissait les frères Vachon aux autres actionnaires est brisé et peu de temps après, les deux hommes quitteront l’organisation qu’ils avaient fondée, en vendant leurs parts au promoteur Tony Mulé pour 25 000$ chacun.

« Carpentier n’était pas trop content du succès qu’avait eu le show au stade Jarry, relate Brito. Il disait que lui aussi, il aurait pu attirer autant s’il avait lutté en finale. Cette guerre interne est la raison pourquoi Grand Prix n’a pas duré longtemps. »

Ironiquement, moins de six mois après le plus gros succès de l’histoire de la lutte québécoise, Grand Prix doit s’avouer vaincu. La promotion avait perdu la bataille l’opposant aux As et en janvier 1974, une série de spectacles conjoints entre les deux organisations débuta. L’automne suivant, Lutte Grand Prix fermera officiellement ses portes. 

Un record qui ne sera jamais battu

Il faudra attendre près de 50 ans pour voir une fin de semaine semblable dans l’histoire de la lutte au Québec. En effet, en février 2023, la WWE présentera deux spectacles en deux soirs au Centre Bell, attirant un total de plus de 30 000 spectateurs. 

Toutefois, le record de 29 127 pour un seul événement ne sera jamais battu. 

Seule la WWE au Stade Olympique pourrait attirer une telle foule de nos jours et comme on le sait, aucun spectacle de lutte n’y a été présenté et aucun n’y sera présenté dans le futur non plus. 

Le début des années 1970 et cette rivalité entre Lutte Grand Prix et les As de la Lutte sont pour moi l’âge d’or de tous les âges d’or de la lutte au Québec.

Et ce record, qui tient encore 50 ans plus tard, en est une des principales raisons. 

En terminant, voici les résultats rapides des principaux combats du spectacle:

· Maurice Vachon a battu le champion de Lutte Grand Prix, Killer Kowalski, pour remporter le titre

· Édouard Carpentier et Bruno Sammartino ont défait les champions par équipes les Poudrés d’Hollywood par DQ

· Gilles Poisson a vaincu le Jean Ferré par DQ 

· Don Leo Jonathan a battu le Prof. Tanaka par DQ

· Dino Bravo, Gino Brito, Dominic Denucci et Tony Parisi ont défait Sweet Daddy Siki, Bull Gregory, Nick Carter et Sweet William

· Jackie Wiecz a battu Tokyo Joe

· Sky Low Low, Édouard Éthifier et Billy Two Rivers étaient également en action, mais aucun résultat n’est connu pour leur match