Yanni Gourde et le Kraken n’ont vraiment pas à avoir honte – TVA Sports

En dépit de la douleur ressentie après la défaite de 2 à 1 subie dans le septième match de la série contre les Stars de Dallas, lundi, l’attaquant du Kraken de Seattle Yanni Gourde estime avoir toutes les raisons au monde d’entamer ses vacances la tête haute.
Le Québécois et ses coéquipiers sont effectivement passés à un gain de se retrouver en finale d’association, et ce, à la deuxième saison d’existence de la concession. Au cours du calendrier régulier, l’équipe a surpris quantité d’observateurs en amassant une centaine de points. Puis, elle a éliminé l’Avalanche du Colorado, qui avait soulevé la coupe Stanley l’an dernier, en ronde initiale. Les performances du club ont incité les partisans à visiter régulière le Climate Pledge Arena. Bref, le Kraken peut dire mission accomplie.
«J’aime ce groupe, je crois qu’il y a du potentiel ici. C’est la culture de gagnants et il en faut pour obtenir du succès en séries. Ça vous permet d’être prêt à gagner et je pense que nous l’avons», a commenté Gourde au site NHL.com après la rencontre.
Aussi, l’entraîneur-chef Dave Hakstol considère que les accomplissements de sa troupe rendront le Kraken attrayant aux yeux du reste de la Ligue nationale, que ce soit les joueurs, les dirigeants ou les médias, sans oublier la communauté locale.
«Il s’agit d’une manière de voir la situation que les joueurs doivent privilégier selon moi. Ça ne nous a pas fait gagner ce soir [à Dallas], mais ce groupe a modifié le portrait du hockey à Seattle. Il a eu l’audace de changer la culture, le parcours et les attentes de notre organisation, a-t-il affirmé. C’est ce que je retiens et à un moment donné, ils devraient regarder en arrière et en être fiers.»
«Nous avons eu une dose de l’après-saison en remportant une série et pratiquement une autre. Nous grandissons comme groupe. Certainement, on va se souvenir de ces sensations. Il est difficile de gagner dans cette ligue et le trophée reste dur à conquérir. Toutefois, les fondations sont là et nous voulons continuer de construire», a de son côté indiqué le vétéran Jordan Eberle.
Faire mentir les prophètes de malheur
À ceux leur prédisant les bas-fonds du classement en 2022-2023, les porte-couleurs du Kraken ont répliqué en accumulant une quarantaine de points de plus comparativement à l’année précédente. Les méchantes langues ont en partie contribué à motiver tout le vestiaire, Seattle prenant plaisir à faire mentir les plus pessimistes.
Sauf que maintenant, les objectifs sont plus élevés et il faudra faire face à la musique dès l’automne prochain.
«Dès le jour 1, tous nous ont écarté du portrait. Nous avons effectué un bond gigantesque cette année. Personne ne s’attendait à nous voir en séries et à vaincre le Colorado. Et je suis certain qu’il n’y avait pas un seul individu qui croyait nous voir jouer un match 7 ici, a soutenu Eberle. Comme groupe, c’est la première fois que nous vivions cela. Bien sûr, il faut apprendre à perdre en premier lieu avant de trouver un moyen de gagner.»