Pascal Jobin: une vie dédiée au basketball

Certains l’appellent «Coach», je l’ai toujours appelé «Monsieur Basket-ball».

Au Québec, Pascal Jobin a tout fait ou presque sur un court de basket. 

Il a entraîné et dirigé à tous les niveaux, de secondaire (École de Mortagne) à professionnel (Kebs, Royal, Matrix, Jazz). Il a aussi contribué au développement de centaines de joueurs, dont Samuel Dalembert en 2001 (76ers de Philadelphie), jusqu’à Jahmyl Terlfort (Huskies de Northeastern) tout récemment. Analyste de basketball à la TV et radio, il est aujourd’hui une référence, un vulgarisateur hors pair et un des coachs les plus connectés au Québec.

En 1986, après un match de basketball scruté à la loupe par des recruteurs de partout aux États-Unis, il recevait une dizaine d’offres de prestigieux programmes de basketball universitaires, mais son choix s’est plutôt arrêté sur la petite équipe des Pioneers d’Utica. Ironiquement, en acceptant l’offre des Pioneers, Pascal allait lui-même devenir l’un des « pioneers » du basketball québécois, à une époque où les joueurs francophones n’avaient pas la cote aux États-Unis.

Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, j’ai voulu prendre le temps de vous partager son parcours. Je connais Pascal depuis une quinzaine d’années et je réalise que je n’avais jamais réellement entendu son histoire.

«Une des raisons pour lesquelles je suis tombé en amour avec le basket, quand j’ai commencé à jouer, j’allais à Montréal et là j’ai découvert d’autres Noirs.»

Celle de la quête identitaire d’un jeune Noir adopté par une famille québécoise de Joliette. Pour Pascal Jobin, le basket, c’est la connexion directe avec ses racines.

À découvrir dans la vidéo ci-dessus.

Topo Andy sur Pascal Jobin –